Consommations à risque de substances psychoactives chez les jeunes de 12 à 25 ans en Loire-Atlantique : enquête épidémiologique descriptive transversale menée auprès des patients des urgences du CHU de Nantes PDF Download

Are you looking for read ebook online? Search for your book and save it on your Kindle device, PC, phones or tablets. Download Consommations à risque de substances psychoactives chez les jeunes de 12 à 25 ans en Loire-Atlantique : enquête épidémiologique descriptive transversale menée auprès des patients des urgences du CHU de Nantes PDF full book. Access full book title Consommations à risque de substances psychoactives chez les jeunes de 12 à 25 ans en Loire-Atlantique : enquête épidémiologique descriptive transversale menée auprès des patients des urgences du CHU de Nantes by Marie Mesgouez. Download full books in PDF and EPUB format.

Consommations à risque de substances psychoactives chez les jeunes de 12 à 25 ans en Loire-Atlantique : enquête épidémiologique descriptive transversale menée auprès des patients des urgences du CHU de Nantes

Consommations à risque de substances psychoactives chez les jeunes de 12 à 25 ans en Loire-Atlantique : enquête épidémiologique descriptive transversale menée auprès des patients des urgences du CHU de Nantes PDF Author: Marie Mesgouez
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 95

Book Description
Introduction : la prise en charge des consommations de substances psychoactives est un enjeu majeur des soins primaires en santé et pose actuellement un réel problème chez les jeunes (ivresses à répétition, Alcoolisations Ponctuelles Importantes). Or, ces consommations présentent des complications non négligeables très peu perçues pas les jeunes consommateurs. Des études se sont portées sur le sujet, mettant en avant les niveaux d’expérimentation et d’usage plus importants en Pays de la Loire et en Loire-Atlantique qu’au niveau national. Ce travail de recherche a donc pour but d'améliorer les connaissances sur les jeunes Mariligériens de 12 à 25 ans consommateurs à risque de substances psychoactives et d'évaluer les pratiques de consommation actuelle afin d’adapter le dépistage et la prise en charge. Méthodes : l’étude EnCoR (Enquête sur les consommations à risque) chez les jeunes de 12 à 25 ans admis aux urgences du CHU de Nantes a été mise en place au cours du dernier trimestre 2016. C’est une étude épidémiologique, descriptive, transversale, monocentrique. Un auto-questionnaire de 40 questions a été remis aux patients éligibles. Parallèlement à la distribution de ce questionnaire, des sessions de formation au RPIB (Repérage Précoce et Intervention Brève) ont été proposées aux équipes des urgences. L’objectif principal est d’évaluer la proportion de jeunes de 12 à 25 ans, consommateurs à risque de substances psychoactives, parmi ceux qui ont été admis aux urgences pour un motif non directement en lien avec une consommation de ces substances. Et les objectifs secondaires sont de décrire les consommations et les caractéristiques des jeunes de 12 à 25 ans afin d’identifier des profils de consommateurs. La consommation à risque a été évaluée selon les scores aux tests ADOSPA et AUDIT-C. Résultats : 1019 questionnaires ont été récupérés entre le 3 octobre 2016 et le 9 décembre 2016, soit un taux de réponse de 21%. La prévalence des jeunes de 12 à 25 ans, consommateurs à risque de substances psychoactives, parmi ceux qui ont été admis aux urgences pour un motif non directement en lien avec une consommation de ces substances est de 0,46 avec IC 95%[0,43-0,50]. Celle des consommateurs à risque élevé d’usage nocif ou d'alcoolodépendance est de 0,37 avec IC 95%[0,33-0,40]. Sur l'ensemble de la population enquêtée, 53% des patients sont des consommateurs à risque et 43,16% sont des consommateurs à risque élevé d’usage nocif ou d'alcoolodépendance. Les jeunes présentant une consommation à risque sont 14,53% à consommer de l’alcool plus de trois fois par semaine, 15,76% à consommer du cannabis, 45,32% à être des fumeurs de tabac quotidiens. 27,23% des consommateurs à risque et 22,16% de l'ensemble de la population enquêtée ont déjà été interrogés par un soignant sur leur consommation. Il n’y a pas de profil sociodémographique particulier chez les jeunes admis pour un motif en lien, mais ces derniers présentent plutôt des consommations de drogues dures et des consommations régulières d’alcool. Discussion : Près d’un jeune de 12 à 25 ans sur deux, admis pour un motif non en lien avec ses consommations, est un consommateur à risque selon les tests proposés dans notre étude, et 80 % de ces consommateurs à risque sont considérés comme des consommateurs à risque élevé d’usage nocif ou d'alcoolodépendance. Les consommateurs à risque sont plutôt des garçons, étudiants ou salariés, consommant occasionnellement tabac et cannabis et régulièrement de l'alcool de façon concomitante. Leurs consommations d’alcool, de cannabis ou de drogues illicites sont supérieures aux consommations nationales. Cela confirme donc la nécessité du repérage précoce et d’une prise en charge adaptée. Il est possible de mettre en évidence certains biais dans cette étude: un biais de sélection (avec un taux de réponse de 21%, des auto-questionnaires remplis sur la base du volontariat), un biais d’information (biais de prévarication, biais de mémorisation, structure du questionnaire). Le dépistage est peu réalisé par les médecins généralistes pour plusieurs raisons: frein lié aux conditions d’exercice, résultante des représentations personnelles des médecins, problème de légitimité et de formation, problème de visibilité des différents acteurs de soins, ... Parallèlement à cela, il existe un grand nombre de moyens de prise en charge (le RPIB, différents programmes de préventions uni ou multimodaux, les réseaux et acteurs locaux) ainsi que de nombreux moyens de formation et d’information. Il est donc crucial de développer les différents moyens de prévention de ces consommations à risque et d’informer et de former les professionnels à leur prise en charge.

Consommations à risque de substances psychoactives chez les jeunes de 12 à 25 ans en Loire-Atlantique : enquête épidémiologique descriptive transversale menée auprès des patients des urgences du CHU de Nantes

Consommations à risque de substances psychoactives chez les jeunes de 12 à 25 ans en Loire-Atlantique : enquête épidémiologique descriptive transversale menée auprès des patients des urgences du CHU de Nantes PDF Author: Marie Mesgouez
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 95

Book Description
Introduction : la prise en charge des consommations de substances psychoactives est un enjeu majeur des soins primaires en santé et pose actuellement un réel problème chez les jeunes (ivresses à répétition, Alcoolisations Ponctuelles Importantes). Or, ces consommations présentent des complications non négligeables très peu perçues pas les jeunes consommateurs. Des études se sont portées sur le sujet, mettant en avant les niveaux d’expérimentation et d’usage plus importants en Pays de la Loire et en Loire-Atlantique qu’au niveau national. Ce travail de recherche a donc pour but d'améliorer les connaissances sur les jeunes Mariligériens de 12 à 25 ans consommateurs à risque de substances psychoactives et d'évaluer les pratiques de consommation actuelle afin d’adapter le dépistage et la prise en charge. Méthodes : l’étude EnCoR (Enquête sur les consommations à risque) chez les jeunes de 12 à 25 ans admis aux urgences du CHU de Nantes a été mise en place au cours du dernier trimestre 2016. C’est une étude épidémiologique, descriptive, transversale, monocentrique. Un auto-questionnaire de 40 questions a été remis aux patients éligibles. Parallèlement à la distribution de ce questionnaire, des sessions de formation au RPIB (Repérage Précoce et Intervention Brève) ont été proposées aux équipes des urgences. L’objectif principal est d’évaluer la proportion de jeunes de 12 à 25 ans, consommateurs à risque de substances psychoactives, parmi ceux qui ont été admis aux urgences pour un motif non directement en lien avec une consommation de ces substances. Et les objectifs secondaires sont de décrire les consommations et les caractéristiques des jeunes de 12 à 25 ans afin d’identifier des profils de consommateurs. La consommation à risque a été évaluée selon les scores aux tests ADOSPA et AUDIT-C. Résultats : 1019 questionnaires ont été récupérés entre le 3 octobre 2016 et le 9 décembre 2016, soit un taux de réponse de 21%. La prévalence des jeunes de 12 à 25 ans, consommateurs à risque de substances psychoactives, parmi ceux qui ont été admis aux urgences pour un motif non directement en lien avec une consommation de ces substances est de 0,46 avec IC 95%[0,43-0,50]. Celle des consommateurs à risque élevé d’usage nocif ou d'alcoolodépendance est de 0,37 avec IC 95%[0,33-0,40]. Sur l'ensemble de la population enquêtée, 53% des patients sont des consommateurs à risque et 43,16% sont des consommateurs à risque élevé d’usage nocif ou d'alcoolodépendance. Les jeunes présentant une consommation à risque sont 14,53% à consommer de l’alcool plus de trois fois par semaine, 15,76% à consommer du cannabis, 45,32% à être des fumeurs de tabac quotidiens. 27,23% des consommateurs à risque et 22,16% de l'ensemble de la population enquêtée ont déjà été interrogés par un soignant sur leur consommation. Il n’y a pas de profil sociodémographique particulier chez les jeunes admis pour un motif en lien, mais ces derniers présentent plutôt des consommations de drogues dures et des consommations régulières d’alcool. Discussion : Près d’un jeune de 12 à 25 ans sur deux, admis pour un motif non en lien avec ses consommations, est un consommateur à risque selon les tests proposés dans notre étude, et 80 % de ces consommateurs à risque sont considérés comme des consommateurs à risque élevé d’usage nocif ou d'alcoolodépendance. Les consommateurs à risque sont plutôt des garçons, étudiants ou salariés, consommant occasionnellement tabac et cannabis et régulièrement de l'alcool de façon concomitante. Leurs consommations d’alcool, de cannabis ou de drogues illicites sont supérieures aux consommations nationales. Cela confirme donc la nécessité du repérage précoce et d’une prise en charge adaptée. Il est possible de mettre en évidence certains biais dans cette étude: un biais de sélection (avec un taux de réponse de 21%, des auto-questionnaires remplis sur la base du volontariat), un biais d’information (biais de prévarication, biais de mémorisation, structure du questionnaire). Le dépistage est peu réalisé par les médecins généralistes pour plusieurs raisons: frein lié aux conditions d’exercice, résultante des représentations personnelles des médecins, problème de légitimité et de formation, problème de visibilité des différents acteurs de soins, ... Parallèlement à cela, il existe un grand nombre de moyens de prise en charge (le RPIB, différents programmes de préventions uni ou multimodaux, les réseaux et acteurs locaux) ainsi que de nombreux moyens de formation et d’information. Il est donc crucial de développer les différents moyens de prévention de ces consommations à risque et d’informer et de former les professionnels à leur prise en charge.

"No Choice But to Deny who I Am"

Author: Wendy Isaack
Publisher:
ISBN: 9781623135621
Category : Homophobia
Languages : en
Pages : 72

Book Description