Consommation de cannabis pendant la grossesse PDF Download
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Author: Sophie Pustetto Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Le cannabis est le produit illicite le plus consommé en France. Sa consommation et sa concentration en THC sont croissantes. Le THC et ses métabolites passent la barrière placentaire pour se retrouver dans le compartiment fœtal à des concentrations parfois supérieures à celles retrouvées dans le sang de la mère. De plus, le THC s'accumule dans le lait maternel. Parmi la population générale, les femmes enceintes représentent un pourcentage non négligeable de consommatrices. En France, on estime que 3 à 10 % des femmes enceintes consomment du cannabis. Dans cette étude menée au Laboratoire de Biochimie du CHT de Nouvelle-Calédonie, il s'agit d'appréhender en Nouvelle-Calédonie, pays producteur et de forte consommation de cannabis, la prévalence des mères consommatrices. D'autre part nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive sur les femmes enceintes consommant du cannabis et les enfants exposés in utero, afin d'évaluer les effets de cette consommation sur la gestation (mort fœtale in utero, prématurité, oligoamnios, etc.), le développement embryonnaire et fœtal (retard de croissance intra-utérin, plagiocéphalie, etc.), ainsi que sur la croissance et les acquisitions de l'enfant (présence de symptômes évoquant un syndrome de sevrage à la naissance, troubles de la réponse visuelle, diminution de certaines performances, asymétrie fonctionnelle, hémiparésie, ralentissement, diminution de la motricité globale). Les résultats de cette étude permettent d'établir que naissent une centaine d'enfants consommateurs de cannabis in utero, chaque année en Nouvelle-Calédonie. L'importante prévalence de la consommation de cannabis et le manque d'information sur la prévalence de sa consommation chez les femmes enceintes (manque d'études à grande échelle et caractère illicite rendant l'aveu difficile), ainsi que l'existence de variables confondantes ne permettant pas d'incriminer avec certitude le cannabis, suggèrent toutefois une sous-estimation de cette cause toxique.
Author: Sophie Pustetto Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Le cannabis est le produit illicite le plus consommé en France. Sa consommation et sa concentration en THC sont croissantes. Le THC et ses métabolites passent la barrière placentaire pour se retrouver dans le compartiment fœtal à des concentrations parfois supérieures à celles retrouvées dans le sang de la mère. De plus, le THC s'accumule dans le lait maternel. Parmi la population générale, les femmes enceintes représentent un pourcentage non négligeable de consommatrices. En France, on estime que 3 à 10 % des femmes enceintes consomment du cannabis. Dans cette étude menée au Laboratoire de Biochimie du CHT de Nouvelle-Calédonie, il s'agit d'appréhender en Nouvelle-Calédonie, pays producteur et de forte consommation de cannabis, la prévalence des mères consommatrices. D'autre part nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive sur les femmes enceintes consommant du cannabis et les enfants exposés in utero, afin d'évaluer les effets de cette consommation sur la gestation (mort fœtale in utero, prématurité, oligoamnios, etc.), le développement embryonnaire et fœtal (retard de croissance intra-utérin, plagiocéphalie, etc.), ainsi que sur la croissance et les acquisitions de l'enfant (présence de symptômes évoquant un syndrome de sevrage à la naissance, troubles de la réponse visuelle, diminution de certaines performances, asymétrie fonctionnelle, hémiparésie, ralentissement, diminution de la motricité globale). Les résultats de cette étude permettent d'établir que naissent une centaine d'enfants consommateurs de cannabis in utero, chaque année en Nouvelle-Calédonie. L'importante prévalence de la consommation de cannabis et le manque d'information sur la prévalence de sa consommation chez les femmes enceintes (manque d'études à grande échelle et caractère illicite rendant l'aveu difficile), ainsi que l'existence de variables confondantes ne permettant pas d'incriminer avec certitude le cannabis, suggèrent toutefois une sous-estimation de cette cause toxique.
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Le cannabis est la troisième substance la plus consommé après le tabac et l'alcool pendant la grossesse. Mais la prévalence pendant cette période reste peu connue en France. Contrairement au tabac et à l'alcool qui font l'objet d'une prévention depuis plusieurs années, notamment du fait des conséquences sur l'enfant, le cannabis est beaucoup moins médiatisé. L'objectif de ce travail était d'interroger l'état des connaissances actuelles sur l'association entre l'exposition prénatale de cannabis et ses conséquences sur le développement cognitif, comportementale et psychopathologique de l'enfant et de mener une réflexion sur la prise en charge en période périnatale. Une revue de littérature faite de 2001 à 2016, sur une période s'étendant de la naissance à l'adolescence, nous a permis de sélectionner 21 articles et revues. Les résultats proviennent principalement d'études longitudinales et montrent qu'il existe de multiples effets sur le développement à long terme de l'enfant. Il y a peu de recommandations spécifiques pour la prise en charge de la femme enceinte usagère et il semble qu'un meilleur dépistage, qu'une sensibilisation des professionnels de santé et qu'une prise en charge multidisciplinaire soient indiqués.
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Contexte : le cannabis est la substance psychoactive la plus consommée dans le monde et chez la femme enceinte. Compte tenu des débats sociétaux et législatifs actuels, les taux de consommation devraient encore augmenter. Objectif : évaluer de manière critique la littérature existante sur les conséquences obstétricales et néonatales de la consommation de cannabis pendant la période périnatale. Stratégie de recherche : analyse de tous les articles jugés pertinents à l'issue du processus de sélection depuis la base de données PubMed et publiés entre janvier 2000 et août 2022. Critères de sélection : ont été incluses toutes les références rédigées en anglais, traitant des effets de la consommation de cannabinoïdes pendant la grossesse (que l'usage soit récréatif ou médical) et leurs conséquences obstétricales et néonatales jusqu'à 6 semaines du post-partum, sans limite géographique. Principaux résultats : un échantillon final de 58 références a été intégré dans la scoping review. La littérature révèle des résultats très contradictoires. La consommation de cannabis pendant la grossesse semble associée à des risques d'issues obstétricales et néonatales défavorables, notamment d'accouchement prématuré, de poids de naissance inférieur à 2500 grammes, de poids pour l'âge gestationnel inférieur au 10e percentile, et d'admission en unité de soins intensifs néonatals. Conclusion : a littérature disponible met en évidence des risques obstétricaux et néonatals. Toutefois, l'existence de nombreux biais nécessite leur confirmation par des études de niveau de preuve plus élevé. D'ici là, l'application du principe de précaution semble licite et doit conduire à encourager une abstention de consommation dès la période pré-conceptionnelle.
Author: Jennifer Kiernicki Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Utilisé depuis de nombreuses années, dans l'industrie du textile ou de la médecine, le chanvre est aujourd'hui surtout connu pour ses propriétés psychoactives. En effet, le cannabis est la substance illicite la plus consommée dans notre société et compte 18 millions d'expérimentateurs, selon l'OFDT. En ce qui concerne la consommation de cannabis chez la femme enceinte, elle expose le futur enfant à naître à un certain nombre de conséquences : en effet, le THC passe la barrière placentaire. Ainsi, au même titre que ce qui est fait pour l'alcool et le tabac, il paraît important d'informer et de prévenir les femmes fertiles sur les risques d'une exposition de leur foetus au cannabis. Une enquête a été réalisé auprès des pharmaciens d'officine et des étudiants en pharmacie afin d'évaluer leurs connaissances sur les impacts d'une consommation de cannabis au cours de la grossesse. Les résultats de cette étude permettent de mettre en évidence le manque d'information chez les pharmaciens mais également des étudiants. Le pharmacien d'officine a un rôle de prévention, d'information, d'écoute et d'orientation auprès de ces femmes. Il est donc temps de mettre en place divers actions et de lever le tabou autour de cette drogue largement consommée.
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La consommation de cannabis chez la femme enceinte est une question préoccupante et très souvent sous-estimée. Il en est de même pour la cocaïne en pleine expansion sur notre territoire. Evaluer la prévalence de consommation de cannabis pendant la grossesse. Décrire les parturientes consommant du cannabis pendant leur grossesse et déterminer les facteurs de risques de consommation de cannabis pendant la grossesse ; et en faire de même, si possible, pour la cocaïne. Etude de cohorte prospective, multicentrique non randomisée au sein de 3 maternités de la région lyonnaise combinant un autoquestionnaire à des tests urinaires de dépistage de toxiques (cannabis, cocaïne). 600 patientes étaient incluses dans l'étude. 36 patientes (6%) ont été perdues de vue. 17 patientes consommaient du cannabis pendant leur grossesse soit une prévalence de 3.01 %. Parmi elles, 8 en avaient fait la déclaration et 13 avaient un test urinaire de dépistage de cannabis positif. Seules 4 patientes avaient un résultat de bandelette urinaire positif corrélé à leur déclaration dans l'autoquestionnaire. Les facteurs de risque de consommation de cannabis pendant la grossesse était la consommation de tabac, et qui plus est son maintien pendant la grossesse, la polyconsommation tabac-alcool, les antécédents psychologiques s'ils sont associés à une consommation de tabac, et la souscription à une mutuelle. Aucune patiente de l'étude n'était consommatrice de cocaïne pendant la grossesse. Notre étude, novatrice en la matière en France, a permis de donner une estimation de la prévalence de consommation de cannabis pendant la grossesse. Malgré une méthode rigoureuse, les biais et limites de cette enquête ont certainement conduit à une nouvelle sous-estimation de cette prévalence. L'utilisation de bandelettes urinaires de dépistage a permis d'ajuster les sous-déclarations puisque plus de la moitié des patientes consommatrices de cannabis pendant la grossesse avaient été repérées uniquement grâce à leur test de dépistage urinaire. Ce travail a également montré la faisabilité et l'acceptabilité, en France, de la réalisation ce type d'étude combinant au questionnaire et prélèvement biologique.
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Le cannabis, substance illicite la plus consommée par les femmes en âge de procréer, passe la barrière placentaire. Actuellement, les études s'accordent sur le rôle des endocannabinoïdes dans le développement embryonnaire et fœtal, mais les conséquences de la consommation de cannabis par la femme enceinte sur le développement de l'enfant sont encore peu connues. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'effet de la consommation de drogues, et notamment de cannabis, pendant la grossesse, sur les données de naissance. Il s'agissait d'une étude de cohorte rétrospective, portant sur une population de 92 dyades hospitalisées sur 13 unités mère-bébé, entre janvier 2001 et décembre 2010. Les paramètres de naissance évalués étaient la prématurité, le poids de naissance et le transfert en néonatologie. Les résultats de notre étude ont montré une augmentation significative des transferts en néonatologie chez les nouveau-nés exposés in utero aux drogues. Ce travail a été complété par une étude de cas cliniques dont le but était d'évaluer l'effet de la consommation de cannabis pendant la grossesse sur le développement de l'enfant. Les résultats ont retrouvé des symptômes en faveur d'un syndrome de sevrage et un léger retard de développement discutable. Même si notre travail ne permet pas de conclure sur les conséquences de l'exposition in utero au cannabis, il semble toutefois que cette consommation ne soit pas anodine. Il paraît donc important de tenir compte de cette consommation dans les études à venir et de sensibiliser la population aux risques de l'usage de cannabis au cours de la grossesse.
Author: Sophie Pustetto
Author: Sophie Pustetto
Author: Elodie Payet
Author: Marganne Lauwers
Author: Manon Vettard
Author: Jennifer Kiernicki
Author: Audrey Brangers
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Author: Amy J. Porath-Waller
Author: Aurélie Bouthier
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