Connaissances des patientes concernant les compétences gynécologiques des médecins généralistes PDF Download

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Connaissances des patientes concernant les compétences gynécologiques des médecins généralistes

Connaissances des patientes concernant les compétences gynécologiques des médecins généralistes PDF Author: Marion Plantevin
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : le suivi gynécologique constitue un enjeu de santé publique. Les gynécologues sont référents dans ce domaine mais l'inflation de la population générale et les baisses des effectifs médicaux ne leur permettent pas de voir toutes les femmes. Pourtant peu d'entre elles consultent les médecins généralistes pour un motif gynécologique. Parmi les freins, la méconnaissance était traitée globalement et semblait varier selon les régions. L'objectif principal ici était d'évaluer les connaissances des patientes concernant les compétences gynécologiques des médecins généralistes dans les Bouches du Rhône et leurs facteurs d'influences. L'objectif secondaire était de déterminer les supports de communication préférés par les femmes sur ce sujet. Méthodes : 200 médecins généralistes tirés au sort dans les Bouches-du-Rhône ont reçu un questionnaire médecin, les interrogeant sur leur pratique de 16 compétences gynécologiques, et dix questionnaires patientes, à laisser en salle d'attente, reprenant ces mêmes compétences, visant toute femme de plus de 16 ans. Résultats : 20 médecins et 156 patientes ont répondu. Le score moyen de connaissance des patientes pour les compétences des médecins généralistes formés en gynécologie était significativement plus faible que celui des gynécologues (6/16 vs 12,2/16 ; p=5.10-19). 27,6% des patientes pensaient que les médecins généralistes ne pouvaient réaliser aucune des 16 compétences. Le score moyen de connaissance des patientes sur les compétences du médecin traitant était significativement plus élevé que celui des médecins généralistes formés en gynécologie (9,1/16 p=3,06.10-7). Les items les mieux connus étaient : mammographies (85,3%), IVG (78,2%), pose de stérilet (71,8%), IGB (67,9%), contraception orale (65,4%). Environ une femme sur deux savait que son médecin traitant assurait le suivi obstétrical, et 48,1% qu'il effectuait des FCU. Le taux de connaissance concernant les IGH (26,3%) et ménométrorragies (37,2%) était faible. Le score de connaissance concernant les capacités des sages-femmes était le plus bas (5,3/16). Le DIU de gynécologie incitait 67% des femmes à consulter le médecin généraliste pour un motif gynécologique. Les supports de communication privilégiés étaient la discussion avec le médecin traitant, l'affichage, et l'indication de la mention « DIU gynécologie » sur la plaque d'installation du médecin. Discussion : notre population est représentative et nos résultats significatifs mais notre étude manque de puissance. Les problèmes de compréhension du questionnaire induisent des biais. Les pistes proposées sont : la valorisation du DIU, privilégier la discussion avec le médecin traitant, développer l'affichage, et discuter la réglementation des plaques.

Connaissances des patientes concernant les compétences gynécologiques des médecins généralistes

Connaissances des patientes concernant les compétences gynécologiques des médecins généralistes PDF Author: Marion Plantevin
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Book Description
Introduction : le suivi gynécologique constitue un enjeu de santé publique. Les gynécologues sont référents dans ce domaine mais l'inflation de la population générale et les baisses des effectifs médicaux ne leur permettent pas de voir toutes les femmes. Pourtant peu d'entre elles consultent les médecins généralistes pour un motif gynécologique. Parmi les freins, la méconnaissance était traitée globalement et semblait varier selon les régions. L'objectif principal ici était d'évaluer les connaissances des patientes concernant les compétences gynécologiques des médecins généralistes dans les Bouches du Rhône et leurs facteurs d'influences. L'objectif secondaire était de déterminer les supports de communication préférés par les femmes sur ce sujet. Méthodes : 200 médecins généralistes tirés au sort dans les Bouches-du-Rhône ont reçu un questionnaire médecin, les interrogeant sur leur pratique de 16 compétences gynécologiques, et dix questionnaires patientes, à laisser en salle d'attente, reprenant ces mêmes compétences, visant toute femme de plus de 16 ans. Résultats : 20 médecins et 156 patientes ont répondu. Le score moyen de connaissance des patientes pour les compétences des médecins généralistes formés en gynécologie était significativement plus faible que celui des gynécologues (6/16 vs 12,2/16 ; p=5.10-19). 27,6% des patientes pensaient que les médecins généralistes ne pouvaient réaliser aucune des 16 compétences. Le score moyen de connaissance des patientes sur les compétences du médecin traitant était significativement plus élevé que celui des médecins généralistes formés en gynécologie (9,1/16 p=3,06.10-7). Les items les mieux connus étaient : mammographies (85,3%), IVG (78,2%), pose de stérilet (71,8%), IGB (67,9%), contraception orale (65,4%). Environ une femme sur deux savait que son médecin traitant assurait le suivi obstétrical, et 48,1% qu'il effectuait des FCU. Le taux de connaissance concernant les IGH (26,3%) et ménométrorragies (37,2%) était faible. Le score de connaissance concernant les capacités des sages-femmes était le plus bas (5,3/16). Le DIU de gynécologie incitait 67% des femmes à consulter le médecin généraliste pour un motif gynécologique. Les supports de communication privilégiés étaient la discussion avec le médecin traitant, l'affichage, et l'indication de la mention « DIU gynécologie » sur la plaque d'installation du médecin. Discussion : notre population est représentative et nos résultats significatifs mais notre étude manque de puissance. Les problèmes de compréhension du questionnaire induisent des biais. Les pistes proposées sont : la valorisation du DIU, privilégier la discussion avec le médecin traitant, développer l'affichage, et discuter la réglementation des plaques.

Quels sont les déterminants et les freins de la consultation gynécologique en cabinet de médecine générale ?

Quels sont les déterminants et les freins de la consultation gynécologique en cabinet de médecine générale ? PDF Author: Caroline Terris
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Languages : fr
Pages : 254

Book Description
L'intérêt d'un suivi gynécologique régulier n'est plus à prouver à l'heure actuelle. Il est au coeur de problématiques de santé publique telles que le dépistage des cancers gynécologiques. Ce rôle est essentiellement tenu par les gynécologues médicaux et obstétricaux, bien qu'il soit accessible aux compétences du médecin généraliste. Etudier le comportement des patientes en rapport avec la consultation gynécologique et leur choix du médecin référent pour effectuer cette consultation. Evaluer les freins et les déterminants pour confier leur suivi gynécologique à leur médecin traitant. Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 12 patientes dans la région Rhône-Alpes-Auvergne. La majorité des patientes ont une bonne connaissance du suivi gynécologique. Toutefois certaines femmes ont un suivi supérieur aux recommandations officielles. D'autres patientes ont montré de véritables lacunes dans leur connaissance du suivi gynécologique ; et se montrent négligentes vis-à-vis de celui-ci en le justifiant par l'absence de problèmes de santé. Le gynécologue reste l'interlocuteur privilégié des femmes pour réaliser ce suivi. Elles mettent en avant ses compétences qu'elles jugent supérieures. Il ressort également un manque cruel d'informations des patientes sur le suivi gynécologique, sur les compétences en gynécologie du médecin généraliste et sur son rôle de prévention. Les patientes envisagent tout de même de consulter leur médecin traitant pour un motif gynécologique en raison d'une relation privilégiée et de confiance ; une meilleure accessibilité avec des délais de rendez-vous courts ; du sexe féminin de leur médecin ; de son intérêt pour la discipline ; et d'une indisponibilité croissante des gynécologues. Les compétences gynécologiques des médecins généralistes doivent donc être valorisées, ces derniers doivent s'impliquer davantage et proposer le suivi. Des solutions pour une meilleure prise en charge conjointe pour le suivi des patientes sont à envisager : partage des tâches avec les gynécologues, éducation des patientes, consultations dédiées à la gynécologie, dépistage organisé pour le cancer du col de l'utérus, modifications de pratique. Ce travail laisse apercevoir les freins persistants à la réalisation d'une consultation gynécologique en cabinet de médecine générale. Le rôle de conseil des médecins généralistes est essentiel pour sensibiliser les patientes afin d'aboutir à des actes concrets de prise en charge. Une meilleure diffusion auprès de la patientèle des compétences du médecin généraliste à prendre en charge les problèmes gynécologiques les plus fréquents s'avère nécessaire

Quels sont les arguments qui orientent les femmes dans le choix du type de praticien qui réalise le suivi gynécologique

Quels sont les arguments qui orientent les femmes dans le choix du type de praticien qui réalise le suivi gynécologique PDF Author: Alexandre De Baillou
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Languages : fr
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Book Description
Introduction : la réalisation du suivi gynécologique par les patientes est insatisfaisante en France. Les principaux freins connus sont les délais importants de consultation d'un gynécologue, l'éloignement géographique, les désagréments liés à la consultation. Les patientes sont très inégalement réparties entre les différents professionnels de la gynécologie avec 88% des patientes suivies par un gynécologue, 6% par une sage-femme et 6% par un médecin généraliste. Une possibilité d'amélioration pourrait être de mieux répartir la population entre les professionnels pour utiliser au mieux les compétences de chacun. Pour cela, il est nécessaire de comprendre comment les patientes choisissent leur praticien et pourquoi. Matériel et méthodes : nous avons réalisé une étude qualitative s'inspirant de la méthode de la phénoménologie interprétative. Nous avons réalisé un échantillonnage homogène et mené 17 entretiens répartis en 3 groupes (sage-femme, médecin généraliste et gynécologue) à partir desquels nous avons extrait des concepts théoriques communs jusqu'à suffisance des données. Résultats : toutes les patientes s'accordent sur la recherche d'un praticien pédagogue, doux, accueillant, mettant en confiance. L'élément le plus marquant est un manque de connaissances concernant les possibilités du suivi. Peu de patientes savent qu'un médecin généraliste ou une sage-femme peuvent réaliser un suivi. Lorsque le médecin généraliste est choisi, il semble important pour la patiente qu'il ne soit pas le médecin traitant pour préserver leur relation. En parallèle, il semble important de pouvoir adapter son praticien à des besoins qui fluctuent selon les moments de la vie. Discussion et conclusion : une meilleure répartition des patientes entre les professionnels de la gynécologie reste une hypothèse intéressante. Sa mise en pratique est bloquée par un manque de connaissance des patientes lié à une communication inefficace. Les campagnes de communication n'ont pas fait preuve de leur efficacité. En effet, elles n'ont pas utilisé les médias traditionnels (télévision, radio) et la population touchée a été très limitée. L'utilisation de ces médias et en évaluer l'impact semble une piste intéressante. Une meilleur répartition des patientes entraînerait une diminution du délai de rendez-vous chez un gynécologue mais augmenterait celui des médecins généralistes et des sage-femmes.

Pratique des gestes techniques gynécologiques des médecins généralistes en cabinet et ressenti des patientes concernant leur suivi gynécologique

Pratique des gestes techniques gynécologiques des médecins généralistes en cabinet et ressenti des patientes concernant leur suivi gynécologique PDF Author: Charly Bocquet
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Languages : fr
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Book Description
Dans le domaine de la gynécologie, le dépistage, la contraception et l'examen gynécologique sont parties intégrantes de l'activité du médecin généraliste qui est au centre de la prise en charge des patientes. Devant la pénurie des gynécologues médicaux, son recours est essentiel pour les pathologies gynécologiques. Notre étude consistait à évaluer la pratique des principaux gestes gynécologiques chez les médecins généralistes en cabinet et de relever le ressenti des patientes dans le Nord-Pas-de Calais. Nos objectifs secondaires étaient d'étudier les principaux freins à la pratique de ces gestes par les médecins généralistes libéraux et d'analyser les freins et les motivations des patientes concernant leur suivi gynécologique par le médecin généraliste. Les médecins généralistes réalisaient régulièrement le FCU (les femmes, les MG travaillant en milieu rural). Ceux qui avaient moins d'expérience professionnelle réalisait moins le frottis. Le taux de pose et retrait du DIU était faible (retrait>pose) mais supérieur aux autres études, ce qui montre une évolution des pratiques. Nous avons trouvé que les MG de plus de 50 ans retiraient plus de DIU alors que les MG homme le faisaient moins. De plus, les MG qui avaient travaillé en PMI ou avaient leur DU de gynécologie posaient plus le DIU. Au contraire, les patientes de l'étude qui étaient sous DIU l'avaient fait poser aussi bien par le médecin traitant que le gynécologue ou à la sage-femme. La pose et le retrait de l'implant hormonal étaient faibles par rapport à des études plus ancienne. Ce n'était pas un moyen de contraception très utilisé par les patientes. Les MG homme posaient et retiraient moins l'implant alors que les médecins âgés le faisaient plus. De plus, plus ils étaient distants de la SF, moins ils réalisaient la pose et le retrait d'implant. La réalisation du PV par les MG était faible également, surtout chez les MG homme et plus significative avec la réalisation du DU de gynécologie ou l'expérience en PMI. Les MG qui avaient une activité en zone mixte (Nord et Pas-de Calais) le réalisaient plus. Le taux d'auto-prélèvement vaginal par les patientes était relativement important (toutes recherches étiologiques confondues). Les MG réalisaient régulièrement l'examen avec spéculum (les femmes, les MG ayant le DU de gynécologie ou participant à des congrès médicaux dans ce domaine ou avec plus d'expérience professionnelle). Les patientes plus âgées faisaient plus souvent confiance à leur médecin traitant pour la réalisation de cet examen et à l'instar du FCU, elles préféraient que cet examen soit effectué par le professionnel qui les suit. Les principaux freins chez les MG étaient : la réticence des patientes (MG homme), la proximité d'un professionnel de santé (MG âgés, MSU, en cabinet de groupe/MSP, avec une formation pratique en gestes gynécologiques), l'activité chronophage des gestes gynécologiques (MG femmes) et le manque de formation personnelle ou de pratique (jeunes MG, avec un apport bénéfique du DU de gynécologie et insuffisance d'apprentissage pour le stage d'internat en gynécologie, pas assez de FMC). Les principaux freins chez les patientes étaient : les compétences du gynécologue ou de la sage-femme, l'image du médecin de famille, le manque de formation du médecin généraliste et le sexe masculin du MG. Les facteurs motivationnels énoncés par les patientes étaient la proximité du cabinet de MG (patientes avec suivi gynécologique non régulier), le délai d'attente simplifié pour un rdv, le coût de la consultation et la relation de confiance avec le médecin traitant. Trois données étaient particulièrement pregnantes dans notre étude : l'importance de la réalisation de ces gestes gynécologiques par le MG pour le suivi gynécologique de la femme, l'apport du DU de gynécologie, variable selon les lieux de formation, et les disparités de suivi gynécologique selon l'âge des patientes. Plusieurs pistes de préconisations sont évoquées (pour les patientes, une communication à grande échelle, pour les MG, il s'agit d'élargir la pratique gynécologique universitaire et post-universitaire, plages horaires dédiées, faciliter l'obtention des kits FCU, coopération de proximité avec sages-femmes, mieux informer sur modalités d'assurance des gestes gynécologiques.

Orientation (médecin généraliste versus gynécologue) et motivations des femmes pour leurs prises en charge gynécologique de première intention

Orientation (médecin généraliste versus gynécologue) et motivations des femmes pour leurs prises en charge gynécologique de première intention PDF Author: Mélanie Ora
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Languages : fr
Pages : 120

Book Description
La carence prévisible en gynécologues dans les prochaines années laisse supposer une plus grande implication future du médecin généraliste dans la prise en charge gynécologique des patientes. Cette étude a été réalisée, d’une part, afin de connaître quel était actuellement l’interlocuteur choisi par les femmes face à divers motifs de consultation gynécologique, et d’autre part, afin de cibler les raisons de ces choix d’orientation. Les résultats révèlent que, pour la majorité des motifs de consultations gynécologiques, les femmes préfèrent s’adresser en première intention, au gynécologue. Le médecin généraliste n’intervient en premier lieu que pour les questions d’ostéoporose et de dépistage du SIDA. Afin d’expliquer cela, les femmes indiquent qu’elles jugent le gynécologue plus spécialisé et plus compétent. Elles évoquent de la pudeur à parler les premières de leur santé gynécologique au médecin généraliste. La seule motivation à le consulter en premier est l’urgence de la demande et l’indisponibilité du spécialiste. Dans l’ensemble, les femmes trouvent que le médecin généraliste ne les interroge pas et ne les examine pas, bien qu’elles déclarent qu’elles n’en seraient pas gênées. De plus, elles jugent le médecin généraliste peu compétent en la matière, mais, quand il s’implique plus dans leur santé gynécologique, elles sont plus clémentes. L’état actuel du choix d’orientation des femmes souligne que, face à la carence prévue en gynécologue, les médecins généralistes devront s’impliquer davantage dans la prise en charge gynécologique des patientes. Ils devront aussi s’appliquer à vaincre la pudeur des femmes et à convaincre sur leurs compétences en la matière

Le ressenti du médecin généraliste au cours du suivi de la grossesse

Le ressenti du médecin généraliste au cours du suivi de la grossesse PDF Author: Capucine Babinet-Boulnois
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Languages : fr
Pages : 208

Book Description
Le suivi gynécologique est assuré en France par quatre quatégories de professionnels: les gynécologues-obstétriciens, les gynécologues médicaux, les médecins généralistes et les sages-femmes. Devant l'évolution démographique des spécialistes de la grossesse, le rôle du médecin généraliste dans ce domaine semble amené à être grandissant. Le médecin généraliste, par son accessibilité et sa connaissance globale des patientes, a une position privilégiée pour leur proposer un suivi gynécologique et obstétrical. Nous souhaitions savoir quelle place les généralistes prennent dans le suivi des grossesses , quels intérêts ils y trouvent et quelles difficultés ils rencontrent. Pour cela nous avons analysé les réponses à un questionnaire retourné par 59 médecins généralistes du bassin dieppois entre juin et novembre 2010. L'étude met en évidence une faible pratique des suivis de grossesses par ces médecins généralistes malgré un intérêt général pour cette activité. Il semblerait que cela s'explique par une faible demande de la part des patientes. L'obstétrique semble être une activité globalement appréciée des médecins généralistes à travers laquelle la fonction de médecin de famille s'exprime pleinement. Ils rencontrent cependant des obstacles dont un ressort principalement: c'est celui du sentiment de manque de formation pour cette discipline. Les autres difficultés exprimées sont l'appréhension du risque médico-légal et professionnel, les difficultés à trouver sa place lorsque de nombreux intervenants sont amenés à participer au suivi de la grossesse et un outil insatisfaisant: le carnet de maternité. Le développement du travail en réseau dans le cadre du suivi des grossesse pourrait être une réponse à certaines difficultés exprimées, ceci en s'appuyant sur un outil performant de partage d'information: un nouveau carnet de maternité et la diffusion plus large de protocoles de prise en charge. Une information générale auprès des patientes permettrait se combler leur manque de connaissance des compétences du médecin généraliste en gynécologie-obstétrique. De toute évidence, ce sujet ne laisse pas indifférents les médecins généralistes dont beaucoup expriment leur frustration de ne pas suivre plus de grossesses.

Quels sont les déterminants de la pratique gynécologique des médecins généralistes ?

Quels sont les déterminants de la pratique gynécologique des médecins généralistes ? PDF Author: Lilia Ben Abdallah
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Category :
Languages : fr
Pages : 176

Book Description
Le suivi gynécologique des femmes est un véritable enjeu de santé publique. La tendance démographique actuelle est celle du déclin des gynécologues médicaux. Le médecin généraliste devrait être confronté à une augmentation de son activité gynécologique. Cette étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de neuf médecins généralistes Rhônalpins a pour objectif de comprendre les freins et les moteurs de leur pratique gynécologique. Pour la plupart des médecins interviewés, la gynécologie représente une part non négligeable de leur activité. Cette dernière porte essentiellement sur le dépistage des cancers, la prescription et surveillance de pilule et le suivi de grossesse. La majorité d'entre eux a exprimé son intérêt pour la gynécologie. Plusieurs moteurs de la pratique gynécologique ont été exprimés. Il s'agit avant tout de la demande émanant des patientes, liée à l'indisponibilité croissante des gynécologues. Le sexe féminin des praticiens et la relation de confiance établie entre une patiente et son médecin traitant sont aussi facilitants. L'intérêt pour la discipline ainsi qu'une bonne formation sont une motivation supplémentaire, d'autant que la plupart des médecins interviewés considèrent que la gynécologie fait partie de leurs compétences. Les difficultés sont liées à un manque de compétence ressenti et/ou un manque de formation, notamment sur le plan technique; à un manque de temps, pour pratiquer et pour se former; à la réticence des patientes à les consulter (compétences jugées insuffisantes ou non connues, pudeur due à l'ancienneté de la relation médecin-patiente, sexe masculin du praticien). Pour pallier la diminution de l'offre de soins, les médecins généralistes vont devoir développer un partenariat avec les professionnels impliqués dans le suivi de la femme: gynécologues médicaux et obstétricaux, sages-femmes libérales et médecins des CPEF. Les lieux de réalisation des FCU pourraient être diversifiés et généralisés à l'ensemble des laboratoires d'analyses médicales. Et une meilleure diffusion auprès de la patientèle des compétences du médecin généraliste à pratiquer la gynécologie, à prendre en charge les problèmes féminins les plus prévalents, s'avère nécessaire

Médecin généraliste ou gynécologue

Médecin généraliste ou gynécologue PDF Author: Charlotte Vignes
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Category :
Languages : fr
Pages : 202

Book Description
INTRODUCTION. Aujourd’hui, l’espérance de vie de la femme s’allonge et la demande de soins ne cesse de croître. Avec les avancées scientifiques, les pathologies se diversifient et les gynécologues ont peu de temps pour la physiologie. Parallèlement, l’offre de soins ne palie pas à la demande, la densité médicale est en diminution et pour y répondre la solution semble une implication des médecins généralistes dans le suivi de la femme. Médecin généraliste ou gynécologues : quels sont les critères des patientes pour choisir celui qui assurera leur suivi gynécologique et obstétrical ? MATERIEL et METHODE. Il a été réalisé une étude qualitative afin de connaitre le ressenti des patientes. Les entretiens au nombre de 18 ont été semi dirigés avec un guide réalisé au préalable. Ils ont eu lieu dans quatre cabinets de médecins généralistes pratiquant la gynécologie, installés en île de France. Les patientes incluses étaient âgées de 18 à 65ans, avaient un médecin traitant déclaré et déjà consulté pour un motif gynécologique. Le verbatim a été retranscrit mot à mot et, un logiciel pour coder les résultats en les classant par thèmes par analyse verticale a été utilisé. RESULTATS. Toutes les patientes ont été incluses, aucune n’a refusé l’entretien. Les entretiens ont été codés par thème qui ont été les habitudes des patientes, les caractéristiques du médecin généraliste, la facilité d’accès, le suivi dans sa globalité et les compétences et ses limites. CONCLUSION. Le médecin généraliste reste le médecin de premier recours également en gynécologie dans notre étude. Les femmes semblaient apprécier l’idée d’un suivi par le médecin généraliste pour des questions de confort de vie et d’aspects pratiques. Les avis étaient favorables envers le suivi par le médecin généraliste. Restent à améliorer la mise en pratique de leurs connaissances et l’information envers les patientes de leurs compétences.

Les besoins de formation des médecins généralistes en gynécologie obstétrique

Les besoins de formation des médecins généralistes en gynécologie obstétrique PDF Author: Claire Nicolle
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Category :
Languages : fr
Pages : 276

Book Description
La formation médicale continue, obligation légale et déontologique, a pour principal objectif la délivrance de soins de qualité. Il s'agit pour chaque praticien d'entretenir et de perfectionner ses connaissances dans les différents domaines qu'il pratique. L'exercice de la gynécologie obstétrique en médecine générale nous est apparu comme un enjeu particulier de cette formation. Le médecin généraliste, par son accessibilité et sa connaissance globale des patientes, a une position privilégiée pour leur proposer un suivi gynécologique et obstétrical. Ce rôle sera grandissant : l'évolution de la population des gynécologues médicaux montre une pénurie croissante. Par ailleurs, la féminisation de la profession médicale, en particulier des généralistes, est un atout significatif pour développer la pratique de la gynécologie obstétrique par l'omnipraticien. Nous souhaitions savoir si les généralistes se sentent suffisamment formés pour assurer pleinement ces fonctions et s'ils souhaitent, le cas échéant, un enseignement complémentaire spécifique. Pour cela, nous avons analysé les réponses à un questionnaire retourné par près de 10% des généralistes de Midi-Pyrénées en septembre 2003. L'étude met en évidence une insatisfaction globale face à l'enseignement initial, suivi pour la plupart avant les récentes réformes. Elle montre également une importante demande de formation complémentaire..

Analyse des déterminants de la pratique de la gynécologie dans l'exercice futur des internes de médecine générale issus de la faculté de Marseille

Analyse des déterminants de la pratique de la gynécologie dans l'exercice futur des internes de médecine générale issus de la faculté de Marseille PDF Author: Laure Blanchard
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Contexte : dans un contexte de décroissance du nombre de gynécologues médicaux, les médecins généralistes sont davantage amenés à assurer le suivi gynécologique de leurs patientes. Hors il existe de grandes disparités dans leur pratique de la gynécologie, sous l'effet de nombreux freins et moteurs. Objectifs : nous avions pour but d'analyser les déterminants qui influencent les internes de médecine générale issus de la faculté de Marseille dans leur pratique future de la gynécologie. Puis de réfléchir à des pistes d'amélioration des freins identifiés. Méthodologie : une étude quantitative descriptive transversale a été réalisée au moyen d'un questionnaire électronique. Il a été diffusé par mail à l'ensemble des internes de médecine générale en cours de formation à la faculté de Marseille durant l'année scolaire 2020-2021, soit 701 étudiants. Résultats : le souhait de réaliser de la gynécologie plus tard dépendait de la formation initiale des futurs omnipraticiens et notamment de leur formation pratique. Il dépendait également de facteurs stimulant comme celui d'assurer une prise en charge globale de leurs patientes ou celui de militer pour la médecine générale en tant que spécialité à part entière. A l'inverse, d'autres facteurs limitent l'exercice de la gynécologie en médecine générale comme le manque d'information des patientes concernant leurs compétences. Leur choix de ne pas pratiquer de gynécologie plus tard était associé à une vision chronophage des consultations ainsi qu'à la proximité d'un autre professionnel de santé de la femme. Conclusion : la pratique gynécologique des futurs généralistes est la résultante de multiples facteurs, positifs comme négatifs. La formation pratique initiale devrait être améliorée en favorisant l'accès aux stages gynécologiques ambulatoires. Un travail de communication sur les compétences gynécologiques du médecin généraliste, effectué au niveau régional voire national, faciliterait l'exercice de la gynécologie des omnipraticiens. Enfin pour encourager cette pratique, la création de consultations dédiées à des problématiques gynécologiques avec des cotations adaptées devrait être pensée.