Caractéristiques et devenir des patients asthmatiques au décours d'une prise en charge aux urgences du centre hospitalo-universitaire de Caen PDF Download

Author: Emmanuelle Cadet
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Pages : 80

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Objectifs : L'asthme est une pathologie chronique associée à une dépense de santé importante, notamment via le recours fréquent aux soins d'Urgences. Les objectifs de ce travail étaient : d'analyser des caractéristiques de la population consultante, d'évaluer l'influence de la cette consultation sur le suivi pneumologique, et d'identifier les facteurs de récidives de consultations d'Urgences. Matériels et méthodes : Un recueil rétrospectif des exacerbations asthmatiques aux Urgences du CHU de Caen a été réalisé du 01/01/2017 au 31/12/2018. Des calculs d'Odds ratio ont été effectués en analyse uni- et multivariée (ajusté sur l'âge, le sexe, la sévérité initiale de l'asthme et le niveau socio-économique, NSE). Cette notion de NSE a été abordé selon l'index de privation, EDI (European deprivation index). Résultats : Sur les 346 patients inclus, seul 37,3% de cette population était sous corticothérapie inhalée. La modification thérapeutique (35%) et l'adressage en pneumologie (50,3%) était peu effectués au décours d'une consultation d'Urgences. La sévérité de l'exacerbation et le suivi initial en pneumologie ressortaient comme facteurs significatifs d'adressage en pneumologie hospitalière. L'âge est le seul facteur risque de consultations récidivantes obtenu. Le NSE le plus défavorisé était surreprésenté. Bien que sans preuve significative, le bas NSE semblait aussi associé à un risque majoré de consommation de soins d'urgences. Conclusion : La protocolisation du traitement et du suivi post-Urgences pourrait être une piste de réduction des dépenses liées à l'asthme, tout comme l'adaptation d'un plan d'action personnalisé réalisée lors du suivi pneumologique en centre spécialisé (médecin, infirmiers de pratique avancée).

Author: Stéphanie Vincent
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Languages : fr
Pages : 304

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L'asthme affectant plus de 4 millions de personnes en France témoigne d'un réel enjeu de santé publique. Malgré les recommandations, sa prise en charge reste insuffisante. Les recours urgents pour asthme reflètent un contrôle insuffisant de la maladie, souvent dû à un suivi médical et une éducation thérapeutique inappropriés en ambulatoire. L'objectif de l'étude était d'évaluer la prise en charge des adultes asthmatiques admis aux urgences du CHU de Caen pour une crise d'asthme. Le choix de la méthode s'est porté sur deux études descriptives complémentaires. Une première, rétrospective, évaluait la prise en charge l'asthme aigu aux urgences et la deuxième, prospective, évaluait le suivi et la prise en charge en ambulatoire au long cours des patients asthmatiques. Les critères d’inclusions comprenaient des patients âgés de 18 à 45 ans admis aux urgences du CHU de Caen pour exacerbation d'asthme. Les données ont été recueillies à l’aide des dossiers médicaux archivés et d’un questionnaire. Dans la première étude, 117 patients ont été admis sur un an. 16% avaient une crise sévère. 47,9% ont bénéficié d'un DEP à leur arrivée. 94,9% ont reçu une aérosolthérapie par β2 mimétiques et 53,8% une corticothérapie systémique. 25% des patients ont été hospitalisés. Dans la seconde étude, 24 patients asthmatiques connus ont été inclus sur 6 mois. 19 patients étaient suivis pour leur asthme en ambulatoire. 45,8% n'avaient jamais bénéficié d'EFR et 37,5% ignoraient le principe du DEP. 91,7% avaient un asthme non contrôlé selon l'ACT. L’impact sur la qualité de vie était de 4/10. Une amélioration des pratiques semble nécessaire pour optimiser la prise en charge des patients asthmatiques.

Author: Ruben Mu-Sek-Sang
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L'asthme est une problématique de santé publique en 2019. Le taux d'exacerbations et le recours aux soins d'urgence restent majeurs. Un tiers des patients se présentant aux urgences pour exacerbation d'asthme rechutera dans le mois suivant ; moins d'un tiers bénéficiera d'un suivi spécialisé. Une étude préalable au sein du CHU de Poitiers a mis en évidence des chiffres similaires. Or, un suivi spécialisé en pneumo-allergologie permet de diminuer le taux d'hospitalisations et de diviser par trois le nombre de nouvelles consultations aux urgences. Ce travail vise à préciser la faisabilité et les bases scientifiques de la mise en place d'une prise en charge standardisée de l'exacerbation légère d'asthme aux urgences. Ce protocole aidera à l'organisation d'un retour à domicile, avec la mise en place d'un traitement de l'asthme selon la modalité fond et symptôme pour les patients naïfs de traitement de fond, d'un plan d'action, et d'une consultation de suivi spécialisé systématique. Il s'agit de la phase préliminaire d'un programme prospectif de recherche dont l'objectif sera de confirmer l'intérêt et le caractère adapté de la mise en place d'une filière spécialisée dans l'asthme aux urgences adultes du CHU de Poitiers. Seront inclus les patients asthmatiques, âgés de plus de 18 ans et de moins de 75 ans, se présentant aux urgences et sortant après traitement d'une crise d'asthme pendant une période d'un an au SAU du CHU de Poitiers. Les critères d'exclusion comprendront un diagnostic de bronchopneumopathie chronique obstructive tabagique/post-tabagique certifiée ou un diagnostic d'asthme exclu à la relecture des dossiers lors de la consultation de suivi. Le taux de suivi spécialisé effectif dans les 15 jours à 1 mois suivant le passage aux urgences, la contrôle de l'asthme, le taux de récidive précoce et les facteurs de risque d'évolution péjorative de l'asthme et de non adhérence thérapeutique seront évalués à un an et 15 jours de la mise en place du protocole. Le deuxième travail d'étude visera à déterminer l'impact de cette prise en charge à moyen terme. Seront inclus tous les patients ayant été pris en charge initialement aux urgences et ayant donné leur accord. Les critères évalués seront l'amélioration induite dans le suivi via le nombre moyen de consultations effectives annuelles, le traitement et le contrôle des patients sous traitement fond et symptôme et sous traitement traditionnel, tout en identifiant des facteurs de risque de mauvais contrôle de l'asthme, et d'apparition d'asthme sévère. Cette étude tend à perfectionner la prise en charge globale de l'asthme au CHU de Poitiers, en coordination avec les services d'urgence et de pneumo-allergologie. Il doit permettre à la fois une meilleure caractérisation des patients et une facilitation des prises en charge afin d'améliorer le pronostic et le contrôle de l'asthme. Il permettra également d'adapter les pratiques des différents acteurs de la prise en charge aux recommandations internationales.

Author: Mylène Cunis
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Pages : 110

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Introduction : En France, l’asthme est un problème de santé publique majeur. C’est une pathologie très coûteuse notamment par sa fréquentation des services des Urgences. Comme toutes les maladies chroniques, l’asthme nécessite une éducation thérapeutique adaptée à la population concernée. Or cette éducation est très difficile, surtout dans les structures d’urgences où le lieu et le temps n’y sont pas propices. Objectifs : L’objectif principal de cette étude était de décrire les caractéristiques des patients asthmatiques non-observants aux urgences du CHU de Reims. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, descriptive, observationnelle menée aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Reims sur une période de 1 an du 1er septembre 2015 au 31 août 2016. Dans un premier temps, toutes les données des patients se présentant aux urgences pour lesquels la conclusion du dossier médical mentionnait une crise d’asthme, une exacerbation ou un asthme aigu grave, ont été relevées. Cette lecture a permis d’isoler une population de patients asthmatiques non-observants et d’en analyser les caractéristiques épidémiologiques. Résultats : Sur la période de l’étude, au total, 175 patients se sont présentés aux urgences du CHU de Reims pour de l’asthme. Parmi eux, 59 patients, soit 33,7 % de la population totale, étaient non-observants. Elle concernait des personnes plutôt jeunes puisque leur âge moyen était de 28 ans et 57,6 % d’entre eux étaient des hommes. Ils étaient majoritairement fumeurs pour 71,1 % de ceux dont les dossiers étaient renseignés. Le tabac restait la cause principale des exacerbations suivi par la non-observance puis les infections des voies respiratoires. Concernant leur prise en charge aux Urgences, 46 % des patients ont bénéficié d’un DEP à l’arrivée, 91,5 % ont reçu un traitement par aérosols tandis que seuls 28,8 % ont reçu une corticothérapie IV. 81 % des patients sont repartis à domicile et 19 % ont été hospitalisés. Conclusion : La non-observance était, après le tabac, la deuxième cause d’exacerbation de l’asthme d’où la nécessité de la mise en route d’une éducation thérapeutique afin que les patients puissent mieux contrôler leur maladie. Sa réalisation au sein des urgences restait, en moment de l’étude, encore difficile mais la mise en route d’outils simples et peu chronophages pourrait être une piste intéressante.

Author: Déborah Fabbro
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Les exacerbations d'asthme peuvent mettre en jeu le pronostic vital et nécessitent le recours aux soins d'urgence. Une étude rétrospective et descriptive des caractéristiques et du parcours de soins des patients admis au SAU adultes pour exacerbation d'asthme en 2018 a été menée au CHU de Strasbourg. La moitié des hospitalisations se faisait en pneumologie et un quart à l'UHCD. Les facteurs associés de façon statistiquement significative à un risque d'hospitalisation étaient l'âge supérieur ou égal à 65ans, le stade GINA et le passage au SAU l'année précédente. La population étudiée était globalement insuffisamment suivie et traitée pour son asthme. Le nombre élevé de données manquantes reflétait un défaut de recueil d'éléments essentiels au repérage de patients asthmatiques à risque lors de leur passage au SAU. Une collaboration entre urgentistes et pneumologues dans le cadre d'une filière organisée pourrait améliorer la prise en charge de ces patients asthmatiques.

Author: Ayoub Touihar
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Pages : 128

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Introduction : Les exacerbations d’asthme, avec une prise en charge codifiée, demeurent un motif fréquent aux urgences. L’objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques des patients se présentant au Service des Urgences(SU) adultes du CHU de Dijon pour exacerbation d’asthme, d’évaluer la prise en charge et leur devenir. Méthodes : étude rétrospective observationnelle, dans laquelle nous avons analysé les dossiers de patients admis pour asthme au SU adulte du CHU de Dijon du 1er janvier au 31 décembre 2015. Résultats : nous avons recensé 163 passages de 134 patients différents. L’âge moyen des patients était de 38 ans avec une majorité de femme (63%). Parmi ces patients, 52 % avaient un traitement de fond, avec principalement des corticoïdes inhalés (98%). Le suivi par un pneumologue était retrouvé chez 37% des patients. A l’arrivée au SU, 28% des patients avaient bénéficié d’une évaluation du DEP et chez 53% des patients, on retrouvait dans le dossier une stratification de la crise. La majorité des patients ont pu retourner à leur domicile après la prise en charge au SU (71%). Vingt-neuf pour cent ont été hospitalisés dans un service de médecine principalement en Pneumologie et à l’UHCD et 2 patients en unité de soins intensifs de Pneumologie. Parmi les patients sortants, 18 % n’ont pas eu de prescription de sortie, 57 % avait un traitement par corticoïdes oraux et seuls 57% ont bénéficié d’une proposition de suivi. Dix pourcent des patients ont été réadmis à un mois et 18% dans les 6 mois. Conclusion : Cette étude reflète une prise en charge adéquate, mais encore perfectible, des asthmatiques au sein du service du SU du CHU de Dijon. Elle souligne la nécessité de renforcer l’évaluation à l’arrivée des urgences et la prise en charge en ambulatoire. Une filière ambulatoire de l’exacerbation d’asthme va être crée, en collaboration avec le service de Pneumologie avec un protocole de prise en charge au SU, une ordonnance type et un rendez-vous de consultation post-urgence pour réévaluation.

Author: Ana Bologan
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Pages : 148

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L'asthme représente un motif fréquent de consultations aux urgences. L'objectif de cette étude est d'apporter de nouvelles données concernant la prise en charge de l'asthme, de décrire les caractéristiques des patients admis, et d'évaluer l'intérêt de mise en place d'un protocole thérapeutique standardisé. Etude rétrospective observationnelle du 1er octobre 2017 au 1er novembre 2018. On a rapporté tous les cas de crise d'asthme aigu, ou d'exacerbation de l'asthme, qui ont consulté le service d'urgences du Centre Hospitalier de Vichy sur cette période. Nous avons identifié 114 des admissions, dont 64 patients différents. L'âge moyen était de 28 ans avec une prévalence du sexe masculin (53%). Sur l'ensemble des patients 80% avaient un traitement de fond. Uniquement 37.5% était suivi par un pneumologue. A la prise en charge au SAU, 31% avaient des signes de gravité et seulement 19% ont eu une évaluation de DEP. Cinquante-trois pour cent des malades ont bénéficié d'une corticothérapie systémique. Parmi ces patients 80% avaient des critères de surveillance après l'action thérapeutique. La majorité des malades ont été hospitalisés, soit 98%. Lors de la sortie 84% ont disposé d'une ordonnance, un bronchodilatateur à courte durée d'action était prescrit pour 69% des patients, un traitement de fond une fois sur 2 et une corticothérapie orale dans 55% des cas. Un suivi était proposé pour 31% des patients. Le taux de rechute à 1 mois était de 12.5% et de 20% à 6 mois. Cette étude confirme une prise en charge adéquate des asthmatiques au SAU du CH Vichy, mais pas encore assez uniformisée. Elle renforce la nécessité de mise en place d'un protocole standardisé, avec la possibilité de donner une suite à cette consultation avec un rendez-vous de suivi spécialisé.

Author: Johanna Rousset
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Introduction : l'asthme est une maladie chronique, dont le pronostic est grevé par la survenue d'exacerbations. Dans les Alpes-Maritimes, en 2021, on recense 0,9% de passages aux urgences pour asthme. L'objectif principal de notre étude est de déterminer le profil phénotypique des patients asthmatiques nécessitant de recourir aux urgences à cause d'une exacerbation aiguë. Matériel et méthode : il s'agit d'une étude rétrospective, en population adulte, bicentrique au sein des Services d'accueil des urgences (SAU) des Centres hospitaliers (CH) de Cannes et Grasse, sur une période de 2 ans. Résultats : 406 patients ont été inclus, correspondant à une moyenne de 16,9 passages par mois aux urgences. Les caractéristiques associées aux exacerbations d'asthme sont le sexe féminin, le tabagisme, le surpoids et l'obésité, l'absence de traitement de fond et de suivi pneumologique. Les facteurs conjointement associés au phénotype exacerbateur fréquent et à la sévérité de la crise sont l'âge de plus de 45 ans et la précarité. La présence d'un traitement de fond inhalé et d'un suivi pneumologique constitue un facteur protecteur de sévérité de la crise. La prise en charge thérapeutique aux urgences est conforme aux recommandations. En revanche, un traitement de fond n'est prescrit que chez 42,1% des patients. Conclusion : les patients sans suivi pneumologique ni traitement de fond représentent la grande majorité des patients consultant aux urgences pour exacerbation d'asthme, ces deux facteurs étant associés à la sévérité de l'exacerbation. Il est donc indispensable de mettre en place un traitement par corticostéroïdes inhalés (CSI) et d'organiser une consultation de suivi pneumologique dès la sortie du SAU, afin d'optimiser la prise en charge de cette maladie.

Author: Margaux Pasquesoone
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Objectifs : L'asthme est une pathologie chronique associée à une dépense de santé importante, d'autant plus s'il est sévère. Sa gestion dans un centre spécialisé de l'asthme sévère améliore son contrôle propre, celui de ses facteurs favorisants, et diminue la corticodépendance orale. L'objectif était évaluer les pratiques, pour décrire la prise en charge de l'asthme sévères et difficiles au CHU de Caen. Matériels et méthodes : Un recueil rétrospectif monocentrique des données de consultations des patients asthmatiques sévères et difficiles au CHU de Caen a été réalisé du 01/01/2010 au 01/04/2022. Les 60 sujets sélectionnés ont été répartis en 4 groupes selon leur phénotype. Nous avons analysé les patients bons et mauvais répondeurs. Le suivi a été effectué sur 2 ans. Résultats : Entre le début de la prise en charge et le 24ème mois, il a été retrouvé une diminution : du nombre d'exacerbations sévères (de 2 par an[1 ;5] à 0 [0 ;1]), de la dose cumulée annuelle de corticoïdes oraux (de 1400mg[280 ;4000] à 785mg[0 ;3230,65]), et une augmentation : du pourcentage de patients avec un contrôle total des facteurs favorisants (de 3.33% à 28.33%) et de l'accès aux biothérapies. Nous avons pu observer des caractéristiques propres à chaque phénotype. L'anxiété et la dépression étaient prédominantes dans le groupe des non répondeurs Conclusion : La gestion de l'asthme sévère et difficile est complexe et requiert une approche multidisciplinaire. Elle permet une amélioration du contrôle de la maladie et une diminution du recours aux structures de santé. Il faut établir une carte d'identité précise de chaque asthme pour orienter la prise en charge et repérer les mauvais répondeurs.

Author: Léa Charbonneau
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Pages : 43

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Introduction : Les exacerbations d'asthme sont un motif de recours fréquent aux urgences et les recommandations concernant leur prise en charge sont fréquemment modifiées. Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive analysant les exacerbations d'asthme. L'objectif principal était de décrire la population ainsi que la prise en charge aux urgences. Les objectifs secondaires étaient de proposer des axes d'amélioration des soins et un nouveau protocole de service. Résultats : 103 patients ont été inclus, 58% des patients présentent des critères de gravité à l'arrivée, ce qui correspond à de précédentes cohortes. 95% des patients reçoivent des aérosols de bronchodilatateurs, et 72% reçoivent une corticothérapie systémique. Conclusion : Il reste des écarts entre les recommandations d'experts et les pratiques médicales au sein du service des urgences. Un nouveau protocole de prise en charge thérapeutique est proposé, avec modifications des critères de gravité à rechercher, courrier de sortie des urgences et ordonnance-type.