Bilan partagé de médication et entretiens pharmaceutiques PDF Download

Author: Aïma Riaz
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Author: Pierre-Antoine Drubay
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Pages : 188

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Author: Alice Renault
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Pages : 113

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La prévalence des maladies chroniques augmente progressivement du fait de l'allongement de l'espérance de vie, et touche particulièrement les personnes âgées. Les différents facteurs contribuant à l'allongement de l'espérance de vie sont nettement corrélés par l'amélioration des conditions de vie, de travail, de l'hygiène de vie et des soins de santé. La population de malades chroniques représente environ 15 millions d'individus en France, dont 3,9 millions sont concernés par la polymédication. Le risque que ces personnes soient touchées par des problèmes d'interactions médicamenteuses est considérablement élevé, pouvant entraîner des effets indésirables parfois graves et/ou mortels, appelés iatrogénie, pouvant conduire à une hospitalisation. Le Bilan de Médication Partagée est un suivi personnalisé et une analyse des médicaments du patient (prescription et hors prescription) dans l'objectif d'optimiser l'observance des médicaments, de réduire le nombre des problèmes liés à la thérapeutique et de diminuer les surcoûts inutiles. Ces bilans sont un réel avantage pour les patients, pour les pharmaciens, ainsi que pour la santé publique. La mise en place de ces bilans à l'officine est régi par différents critères (local, population concernée, relation inter-professionnelle, transmission aux caisses d'assurance maladie) et documents officiels (questionnaire d'accompagnement thérapeutique).

Author: Pauline Penhouet
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Le bilan partagé de médication fait partie des missions dites « nouvelles » du pharmacien d'officine bien qu'il intègre son rôle régalien, en matière d'analyse pharmaceutique des prescriptions. Né de la volonté politique de réduire les coûts de santé publique liés à l'iatrogénie médicamenteuse chez les sujets âgés polymédiqués, il apparaît séduisant pour sécuriser le parcours de soin ambulatoire des patients et constitue par ailleurs un autre axe de rémunération à l'honoraire des pharmaciens. Le travail rétrospectif présenté est l'étude d'une cohorte de 30 patients recrutés durant 6 mois, ayant bénéficiés d'un BPM au sein d'une officine rurale dont l'une de mes missions était de les mettre en œuvre et de les procédurer. L'objectif principal est de proposer une méthodologie de réalisation des BPM en « vie réelle », plus pragmatique que celle préconisée par les sociétés savantes. Les objectifs ancillaires sont d'objectiver l'efficience de cet outil et les principaux freins à leur développement. Le respect de différents prérequis en lien avec la consolidation du système qualité de l'officine a permis la réalisation de BPM au fil du renouvellement des prescriptions, sans prise de rendez-vous, en contournant l'écueil de disposer d'un lieu de confidentialité dédié. 7 PPI ont été identifiées, avec propositions d'actions correctives toutes acceptées puis mise en œuvre au bénéfice des patients. Les résultats présentés démontrent une bonne faisabilité dans toute pharmacie rurale. Des travaux prospectifs sont néanmoins nécessaires pour valider notamment la pertinence clinique de mettre en place des filtres sur les LGO afin de proposer des BPM au plus grand nombre de patients mais en priorisant l'ordre de leur recrutement si nécessaire du fait du caractère chronophage de cette activité. De façon prospective, la récente loi ASAP et sa déclinaison réglementaire laisse entrevoir la possibilité de prescription voire de dé prescription médicamenteuse aux pharmaciens hospitaliers. Si ces mesures étaient adoptées puis étendues à terme au milieu official, cela permettrait d'apporter encore plus de cohérence et de pertinence à ce type d'entretien pharmaceutique afin de sécuriser au mieux le parcours de soin des patients et l'ensemble du circuit du médicament quel qu'en soit le statut.

Author: Johanna Perez
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La population vieillissante sujette aux maladies chroniques et polymédiquées entraine une augmentation des accidents iatrogènes responsable d'hospitalisations faisant de ce fait un enjeu de santé publique. C'est dans ce contexte qu'en 2009 la loi HPST énonce dans ses textes la mise en place des bilans partagé de médication (BPM) et confie cette nouvelle mission aux pharmaciens d'officine. S'agissant d'entretiens structurés avec le patient, le BPM permet d'optimiser la prise en charge médicamenteuse du patient et a pour objectif, entre autres, de réduire l'iatrogénie, améliorer l'adhésion du patient, réduire le gaspillage médicamenteux et améliorer la collaboration médecin/pharmacien. L'objectif de cette thèse était d'analyser les BPM réalisés dans le cadre d'une expérimentation conduits par des étudiants en 6ème année officine dans les facultés de pharmacie de Lille et Lyon. Cette dernière s'est déroulée de janvier à juin 2018 et a permis d'identifier différentes données sociodémographiques, pharmaceutique et relever certaines difficultés à l'instauration de ces BPM dans le quotidien des officines. De futures expérimentation de ce genre pourraient à terme permettre d'identifier plus de leviers et de freins à la mise en place de cet outil voire d'étudier l'impact pharmacoéconomique du BPM.

Author: Alice Nogrette
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Depuis la mise en place en 2018 des bilans partagés de médication (BPM), peu d'officines les pratiquent malgré l'engouement des autorités pour cette nouvelle mission. Les pharmaciens d'officine considèrent que la rémunération est trop faible par rapport au travail et au temps engagés pour ces entretiens.Les patients atteints de cancer sont de plus en plus nombreux et les thérapeutiques évoluent. Le pharmacien a un rôle important dans l'accompagnement de ces patients qu'il voit fréquemment tout au long de leurs traitements. Une étude est réalisée pour savoir si les entretiens menés selon la chronologie et la méthode des BPM améliorent les connaissances et l'observance des patients atteints de cancer. La satisfaction de ces derniers et des professionnels de santé ayant utilisé l'outil est également évaluée. Le BPM semble être un outil adapté pour accompagner les patients atteints de cancer.A l'avenir, cette méthode d'entretien fondée sur les BPM pourrait également être étendue à d'autres pathologies pour aider d'autres patients en y associant de la même manière un outil adapté.

Author: Almedin Hodzic
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Le Bilan Partagé de Médication (BPM) a été mis en place en 2018 et représente une des nouvelles missions attribuées au pharmacien d'officine dans le cadre de la loi HPST de 2009. Cette mission a pour but de cibler les patients polylmédiqués de plus de 65 ans, afin de permettre aux pharmaciens, en collaboration étroite avec les médecins, de participer à la réduction des risques iatrogènes dans cette catégorie de patients. Dans ce travail, une première partie présente la physiologie rénale puis la physiopathologie de l'insuffisance rénale. Une seconde partie montre les adaptations posologiques à mettre en place chez des patients insuffisants rénaux. Enfin, une troisième partie présente les résultats d'une étude de terrain mise en oeuvre afin de montrer l'intérêt du BPM et son utilité dans l'adaptation posologique chez le patient souffrant de dysfonction rénale. La mise en place pratique de ces entretiens a démontré un réel intérêt pour les patients. D'une part, grâce à une réduction des risques iatrogènes par l'adaptation posologique engagée par le pharmacien. Et d'autre part, les BPM permettent aux patients d'avoir accès à des explications approfondies sur leurs traitements afin d'en avoir une meilleure connaissance et compréhension, ce qui impacte positivement leur observance. De plus, les patients se sont montrés très réceptifs et satisfaits de la mise en place de ces entretiens qu'ils estiment bénéfiques. Bien que les BPM aient été mis en place en 2018, ils sont restés largement inexploités par les pharmaciens. Cela est d'abord dû à un manque de temps notamment lié à la crise sanitaire qui perdure depuis 2 ans maintenant, mais aussi à cause des conditions de rémunération mal adaptées. La collaboration pharmacien-médecin souvent difficile selon les praticiens environnants est également un frein important. Cependant, avec la modification apportée en début 2022 sur la tarification à l'acte, et la sortie proche de la crise sanitaire, ces BPM constitueront un atout majeur du pharmacien d'officine pour améliorer la prise en charge de ses patients. Cela lui permettra de valoriser et d'élargir son champ d'action en exploitant son expertise d'analyse pharmaceutique.

Author: Angélique Beillier
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Huit ans après la parution de la loi HPST, les pharmaciens d'officine se sont vu attribuer une nouvelle mission : le bilan partagé de médication. Ces nouveaux entretiens s'adressent aux patients âgés atteints de pathologies chroniques. Leur objectif est d'éviter l'iatrogénie médicamenteuse avec une optimisation des traitements ainsi qu'une évaluation de l'observance. Cette thèse explique la mise en œuvre de ces bilans complétée d'une enquête auprès des étudiants de 6ème année de pharmacie afin d'avoir un retour sur leur déploiement dans les officines où ils ont réalisé leur stage de pratique professionnelle.

Author: Aurélie Draillard
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Pages : 159

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13.000 hospitalisations par an et 10.000 décès, ces chiffres représentent les victimes d'iatrogénies médicamenteuses. Ces accidents touchent majoritairement les personnes âgées du fait du nombre grandissant et varié de traitements pris. Ils pourraient pour beaucoup être évités. C'est dans cette optique que le bilan partagé de médication a été créé et confié aux pharmaciens d'officine. Proche du grand public, ces derniers ont pour mission de diminuer les risques d'interactions et d'effets secondaires mais aussi de limiter le gaspillage médicamenteux. En trois entretiens et un temps d'analyse, le pharmacien doit recueillir les données personnelles du patient ainsi que son traitement, ses difficultés à le prendre et tester son observance. A la suite de cela, il propose au patient des solutions afin d'améliorer son adhérence au traitement et de réduire au maximum les risques d'iatrogénie. Le pharmacien se place ainsi au cœur du parcours de santé du patient et coordonne les traitements en harmonie avec les autres professionnels de santé. Il participe ainsi à un enjeu primordial de santé publique.

Author: Dylan Bonnan
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Le bilan partagé de médication est un acte pharmaceutique autorisé en France depuis mai 2018. Il permet au pharmacien de réaliser, avec des patients âgés de plus de 65 ans, une revue exhaustive de l'ensemble de leurs traitements et de détecter les médicaments potentiellement inappropriés pour proposer des interventions pharmaceutiques à leurs médecins généralistes. Ce bilan est également l'occasion d'évaluer l'observance et les difficultés liées aux thérapeutiques que rencontrent les patients dans leur vie quotidienne. Très peu d'études ont été réalisées pour évaluer l'efficacité des bilans partagés de médication ou pour comprendre les difficultés rencontrées lors de leur mise en place. Ce travail a ainsi porté sur une évaluation qualitative de la mise en place de ce nouveau service, permettant d'en faire ressortir les différents leviers et freins ; mais aussi sur une étude quantitative ayant pour objectif d'analyser les médicaments détectés comme potentiellement inappropriés, les problèmes liés et les interventions pharmaceutiques qui en découlent. Les principales motivations concernaient une forte envie de participer au parcours de soin des patients et d'améliorer les relations interprofessionnelles. Le principal frein à la mise en place des bilans était un manque de temps. 60% des bilans analysés ont donné lieu à au moins une intervention pharmaceutique. 15% des médicaments analysés étaient considérés comme potentiellement inappropriés. La principale classe à risque était les inhibiteurs de la pompe à protons. Bien que le bilan partagé de médication soit un outil efficace pour améliorer la prise en charge médicamenteuse des patients, d'importants freins à leur déploiement sont rencontrés par les pharmaciens d'officine. Il conviendrait donc de repenser cet acte à la lumière de ces freins, avec l'ensemble des parties prenantes, pour une plus large application sur le territoire.