Auto-évaluation des compétences de médecine générale par les internes de la région Hauts-de-France en fin de leur cursus PDF Download

Author: Abdelaziz Kallab Messaoud
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Contexte et objectif : des outils d’évaluation des compétences du futur médecin généraliste ont été instaurés depuis plusieurs années afin de s’assurer que ce dernier est suffisamment formé à l’exercice de ses fonctions. L’objectif de ce travail était d’explorer le point de vue des internes de médecine générale de la région Hauts-de-France quant au niveau d’acquisition des compétences en fin de leur formation, en se basant sur le référentiel métier et compétences du CNGE. Matériel et méthodes : étude quantitative transversale menée par questionnaire déclaratif, proposé aux 251 internes de médecine générale de la région Hauts de France en fin de leur cursus, et portant sur les 6 grands thèmes de compétences génériques. Résultats : le taux de réponses était de 56,18 %. Plus de la moitié des internes étaient âgés entre 27 et 28 ans. Les femmes étaient majoritaires. L' immense majorité a déclaré avoir une licence de remplacement, et une grande partie d’entre eux a déjà effectué des remplacements. La majorité des internes a déclaré avoir bien acquis les capacités relationnelles et communicationnelles, la prise en charge des différentes pathologies et ses séquelles ainsi que des situations complexes. Ils ont exprimé également une bonne acquisition des capacités de prévention des maladies par le dépistage précoce et l’éducation du patient, son accompagnement et son suivi dans le temps, et la coordination des soins avec les différents professionnels de santé. Conclusion : les internes ont exprimé globalement une bonne acquisition de la majorité des compétences. Cependant, des difficultés persistent en matière d’utilisation du modèle biopsychosocial, la prise en compte des dimensions culturelles et existentielles, et la coordination des soins avec les différents acteurs médico-sociaux.

Author: Colomban Lutz
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Pages : 138

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En France, la fin de vie à domicile est de plus en plus souhaitée par les patients et préconisée par les pouvoirs publics. Le médecin généraliste est placé au centre de cette prise en charge. L'objectif principal de ce travail est d'évaluer le sentiment de compétence des internes de médecine générale en fin de cursus à la prise en charge de la fin de vie. Une étude transversale descriptive par questionnaire a été réalisée. La population ciblée était les internes de médecine générale en 6ème semestre et ceux ayant terminés leur internat depuis moins d'un an. Les internes étaient issus des trois facultés suivantes: Lyon, Marseille, Strasbourg. L'analyse statistique descriptive a été réalisé à l'aide des outils Excel. Les difficultés principales retrouvées ont été la coordination des soins avec l'HAD et l'utilisation de l'hypnovel. L'utilisation des morphiniques semble acquise par la majorité des internes. La formation pratique semble plus efficace que la formation théorique. Les difficultés rencontrées rejoignent celles de la littérature ou celles de l'observatoire nationale de la fin de vie. La formation pratique au lit du malade doit rester centrale au cours du troisième cycle. Globalement, les médecins en devenir s'estiment insuffisamment formés à cet aspect de leur pratique future. L'analyse des réponses à l'auto-évaluation fait effectivement apparaître un certain nombre de lacunes dans la formation. Cependant la moitié des internes semble, compte tenu de leur auto-évaluation, avoir acquis au cours de leur internat assez de compétences pour prendre en charge des patients en fin de vie à domicile. Il faut continuer à donner l'accès à la formation pratique et il nous semble primordial de travailler sur le contenu et la forme des formations théoriques futures plutôt que sur le nombre d'heure à l'image du modèle d'enseignement anglo-saxon.

Author: Cécile Binet
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Pages : 140

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Introduction La gynécologie fait partie intégrante de l’activité du médecin généraliste. Cette activité tend à augmenter du fait de la pénurie annoncée des gynécologues-obstétriciens. L’objectif de ce travail était donc de réaliser une auto-évaluation des compétences des internes de médecine générale en fin de cursus dans des situations de soins types en gynécologie-obstétrique. Matériel et méthode Une enquête d’opinion a été menée auprès des étudiants en troisième cycle des études médicales (TCEM3) de médecine générale de l’Université Paris-Est Créteil des promotions 2011/2012 et 2010/2011. Soixante-dix étudiants ont été invités à répondre au questionnaire via internet, évaluant leur capacité à faire face à des situations de soins types en gynécologie-obstétrique. Ce questionnaire se divise en trois parties : (i) situation professionnelle et cursus universitaire des étudiants ; (ii) une auto-évaluation des compétences des étudiants dans six situations de soins se rapportant à la gynécologie comme la contraception, la ménopause, la grossesse, le dépistage et la prévention du cancer du sein, les infections sexuellement transmissibles, explorées à travers 12 items ; (iii) un recueil des suggestions visant à améliorer les compétences. Une analyse statistique nous a permis de rechercher s’il existait des facteurs pouvant influencer les scores de compétences des étudiants. Une analyse statistique multivariée a inclus tous les facteurs significatifs en analyse univariée. Résultats Cinquante-sept étudiants sur 70 (81.4%) ont participé au sondage. Sur les 12 items, les étudiants se sentent tout à fait ou assez compétents dans 73% des cas en moyenne. En analyse univariée, les étudiants salariés et les étudiants ayant effectué un stage ambulatoire en soins primaires en autonomie supervisée (SASPAS) influençaient positivement les scores de

Author: Gabriel Zattoni
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Introduction : En 2005, parmi d'autres outils permettant d'évaluer l'acquisition des apprentissages par les étudiants, le carnet d'auto-évaluation a été mis en place à la faculté de médecine et de pharmacie de Poitiers. Notre objectif est de faire un premier bilan sur cet outil afin de voir s'il permet d'objectiver une progression des compétences des étudiants ou d'identifier des lacunes de formation. Méthode : Cette étude descriptive a été réalisée à partir du recueil de données des trois premières promotions à avoir rempli leur carnet d'auto-évaluation via l'Environnement Numérique de Travail de Poitiers. Résultats : Parmi les 303 étudiants qui composaient les trois promotions, 267 ont répondu à au moins un item, 202 à plus de 50% des items, 120 à plus de 75% des items. Le nombre d’items remplis correspondaient à 61,4% du maximum possible. Pour chaque promotion, une augmentation de l’ensemble des moyennes de cotations (générale et pour chaque grandes famille de situations) est objectivée à chaque semestre. L'auto-évaluation par les internes de leurs compétences en gynécologie et en pédiatrie objective les moyennes les plus basses. Cependant, plusieurs biais en termes de validité et de fidélité ont été mis en évidence, le principal étant dû à un problème d'énoncé pour la cotation des items qui fait qu’une des cotations ne correspond pas à un niveau de compétence. Conclusion : Le carnet d'auto-évaluation ne permet pas en l'état actuel d'objectiver une progression des compétences des étudiants ni d'identifier des lacunes de formation. Faut-il continuer à utiliser cet outil en le modifiant ou cesser de l'utiliser ?

Author: Inès Guessoum
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Introduction : Une communication médecin-patient réussie est la clé de voûte du succès thérapeutique. L'Université de médecine de Nice propose un guide d'évaluation des compétences communicationnelles aux internes de Médecine Générale depuis 2013. Objectifs : Notre étude vise à recueillir les opinions des internes de Médecine Générale quant à l'utilité de ce guide pour évaluer et faire le point sur leurs compétences communicationnelles, ainsi que d'émettre des propositions quant à des pistes d'apprentissage à la communication en formation médicale initiale. Méthode : Enquête d'opinion par approche qualitative auprès d'internes en Médecine Générale de Nice. Le recueil des données s'est fait en deux temps, d'abord par une étape collective par focus groupes grâce à un guide d'entretien semi-structuré, puis par une étape individuelle à partir d'un questionnaire auto-administré aux internes. Une analyse thématique et synthétique par théorisation ancrée a ensuite été menée pour l'ensemble des données recueillies. Résultats : Le guide est un outil pertinent qui peut cependant être perfectionné dans le fond ainsi que dans les modalités de remplissage. Les internes ayant participé à l'étude ont noté une remise en question et une modification de leur manière de communiquer qui se traduit notamment par une communication centrée sur le patient. Le mode d'évaluation proposé, à savoir l'auto-évaluation, a posé de nombreux problèmes aux internes qui n'y avaient jamais été confronté auparavant. Adapter et intégrer le guide dans des formations pratiques telles que la réalisation de jeux de rôle et d'enregistrement vidéo lors du stage chez le praticien sont des pistes à suivre pour améliorer les compétences communicationnelles des futurs praticiens. Conclusion : La communication est une des compétences essentielles à notre métier de soignant. Il est primordial d'en développer un enseignement complet et approfondi dès le début de la formation médicale initiale par des enseignants formés en communication.

Author: Charlotte Parment
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Pages : 780

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Une recherche nationale diligentée par le CNGE est en cours avec pour objectif final la détermination d'indicateurs de niveaux de développement des compétences permettant le suivi pédagogique et in fine la certification en fin de DES des internes de médecine générale. Six compétences ont été définies dans le référentiel métier de la spécialité Médecine Générale. L'UFR de Paris-Ile-de-France-Ouest travaille sur la compétence « continuité, suivi et coordination des soins ». Les objectifs de cette étude sont d'identifier les représentations des internes sur cette compétence à différents niveaux de leur cursus, afin de décrire comment ils construisent et développent cette compétence et d'identifier quelques indicateurs de développement. Une étude qualitative par focus group avec analyse thématique des données en continue a été réalisée. Quatre groupes d'internes ont été interviewés. Chacun des groupes était formé d'étudiants issus d'une promotion différente et représentait un niveau (novice, intermédiaire et deux niveaux compétents). L'analyse thématique a été effectuée à l'aide du logiciel NVivo9. Au cours de cette recherche des niveaux de développement ont été mis en évidence. Pour ces niveaux, des apprentissages générateurs de nouvelles conduites ont pu être identifiés. Ces apprentissages critiques ou indicateurs de développement représentent les balises du modèle cognitif de l'apprentissage de cette compétence. Ils sont la trame du développement d'une méthode d'évaluation puis de certification des internes.

Author: Joanna Ing Seng Ah Yuen
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Introduction : la formation de médecine générale est fondée sur le paradigme d'apprentissage par compétences. A Toulouse, tous les internes ont la possibilité d'effectuer au moins un stage ambulatoire en soins primaire en autonomie supervisé (SASPAS) effectué en dernière année. L'objectif principal est de faire l'état des lieux de l'aisance de l'interne en médecine générale dans les dix familles de situation après le SASPAS. Matériel et méthodes : nous avons réalisé une étude quantitative descriptive d'auto-évaluation. Les internes interrogés avaient réalisé le SASPAS sur l'année facultaire 2017-2018. Le questionnaire a été élaboré à partir de la grille SASPAS et du carnet de stage issus de travaux pédagogiques du Département Universitaire de Médecine Générale de Toulouse. Les internes devaient s'auto-évaluer sur une échelle de 0 (" pas du tout à l'aise ") à 10 (" totalement à l'aise ") pour dix familles de situation couvrant l'ensemble des champs de compétence de la médecine générale. Résultats : les internes se sentiraient à l'aise dans toutes les familles de situations qui touchent les soins et se sentiraient moins à l'aise en gestion et en éthique et déontologie. Conclusion : Notre étude montre une auto-évaluation positive des acquisitions des compétences par les internes après le SAPAS. La réforme du 3ème cycle avec une 4ème année de DES de Médecine Générale intégrée dans un projet professionnel pourrait permettre aux internes de parfaire leurs compétences en gestion. C'est une fois dans le concret, tels que projets d'installation ou de collaborations, que l'interne serait plus enclin à s'intéresser à cette compétence.

Author: Jean Taillandier
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Contexte : La formation médicale est un processus de socialisation globale. Les compétences professionnelles des étudiants en médecine générale ne se développent pas uniquement au travers de leur cursus universitaire. De nombreux apprentissages se font de façon informelle voire « cachée » en dehors de l'institution, et influencent leur parcours. De par leur cadre conceptuel hétérogène et leur rôle sur le développement du professionnalisme, ils méritent d'être mieux caractérisés, afin d'en éviter les effets néfastes et d'en favoriser les bénéfices. Objectif : Explorer les influences des apprentissages informels et du « curriculum caché » sur le développement du professionnalisme des jeunes médecins généralistes. Méthode : Étude qualitative par entretiens individuels réalisés auprès d'internes de médecine générale d'Auvergne en fin de formation. Analyse phénoménologique interprétative. Résultats : Nous avons réalisé 12 entretiens individuels durant l'année 2020 auprès d'anciens internes de médecine générale de Clermont-Ferrand issus des promotions 2015 et 16 des ECN. Le professionnalisme du médecin généraliste se développe de façon importante en dehors de l'enseignement formel, par le biais d'apprentissages informels voire cachés, qui s'articulent autour de 6 grands domaines d'influence évolutifs : la vie privée avec ses expériences formatrices et son rôle équilibrant, la pratique en milieu hospitalier ou ambulatoire - qui sont l'occasion d'effets de modèles positifs ou négatifs -, la relation soignant-soigné, les échanges entre pairs, et l'accès sélectif aux ressources documentaires et de formation. Conclusion : Notre travail met en évidence l'importance de ce qui se joue en dehors de la faculté dans la formation des étudiants en médecine générale. Un accompagnement plus individualisé des internes dans la gestion psychique de leurs études, la mise en lumière de leurs expériences personnelles, une sensibilisation des encadrants aux effets de modèle et à l'importance de leur relation avec les étudiants, la facilitation des échanges entre co-internes inter-promotions et inter-spécialités, une meilleure formation des étudiants à la gestion des ressources documentaires de formation, une meilleure connaissance de ces notions d'apprentissages informels et cachés par les étudiants, les formateurs, et les institutions, pourraient être des pistes de réflexion en matière d'amélioration de l'éducation médicale.

Author: Dominique Ker
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Cette thèse a pour but de comparer la formation des étudiants en médecine générale en France et en Suisse dans le cas particulier de l'Université d'Angers et de l'Université de Lausanne. La méthodologie consiste en une revue de littérature des textes réglementant la formation des médecins généralistes, d'entretiens avec les responsables de formation, ainsi qu'un questionnaire (informations démographiques, stages et autoévaluation des compétences en médecine générale) destiné à d'anciens internes en médecine générale. Nous constatons qu'il existe des points communs mais aussi de multiples différences entre ces deux systèmes de formation. Notre étude montre qu'il existe des similitudes dans le rôle, les responsabilités, et la supervision des médecins en formation pratique, ainsi que dans les compétences exigées chez un futur médecin généraliste. D'autre part, nous identifions des différences, entre autres, dans les modalités d'admission, de validation, de spécialisation et d'obtention du diplôme, et dans l'organisation des formations théorique et pratique (durée et maquette). Malgré ces différences parfois majeures, les résultats de l'autoévaluation des compétences par les médecins généralistes formés à Angers et à Lausanne sont sensiblement identiques pour la plupart des compétences, dans leur ressenti de leur formation, de la confiance en fin de formation et de la facilité à mettre en pratique les compétences. On notera que les résultats sont basées sur une autoévaluation subjective par les participants qui peut être influencée par différents facteurs dont culturel. Cette étude comparative des deux formations peut constituer une source d'inspiration dans la réflexion des objectifs et moyens de formation des futurs médecins généralistes.

Author: Adèle Meraud
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Pages : 88

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Introduction : L’apprentissage par compétence constitue le paradigme de formation en médecine générale. Un outil d’auto-évaluation : « Toile de compétences » permet le suivi des acquisitions. Il participe à la certification des compétences à la fin du cursus. Les internes s‘évaluent selon des indicateurs de niveaux « novice », « intermédiaire » ou « compétent. ». Parmi les internes étudiés certains sont impliqués dans un dispositif de tutorat pour le Service Sanitaire des Étudiants en Santé (SSES). Ce dispositif doit développer la compétence d’éducation pour la santé. Objectif : L’objectif principal est de décrire le niveau des internes de Rennes 1 dans la compétence « Éducation, Prévention, Dépistage » en fin de première année d’internat puis en fin de deuxième année. L’objectif secondaire est de rechercher un éventuel bénéfice à la participation au programme de tutorat du SSES. Résultats : Les acquisitions en capacité « Prévention » respectent la progression attendue lors de la création de l’outil. Par contre la chronologie des acquisitions sur les capacités « Éducation » et « Implication » est plus inattendue. Certains internes n’ayant pas atteint le niveau novice, déclarent simultanément maitriser des indicateurs de niveau compétent. Les résultats moyens des autoévaluations des internes tuteurs du SSES ne se différencient pas des scores atteints par les internes non-tuteurs. Cependant, les résultats détaillés du groupe des tuteurs pourraient indiquer un gain de réflexivité. Discussion : Les divergences constatées entre les niveaux attendus et les autoévaluations des internes peuvent s’expliquer par un biais de désirabilité sociale. La novicité des internes peu aptes à s’autoévaluer et la formulation compliquée des indicateurs de « la toile de compétence » sont également des pistes pour expliquer ces différences. La « toile des compétence » est un outil dans la mesure des acquisitions mais sa précision reste à perfectionner.