Attentes des femmes de 15 à 20 ans concernant leur première consultation de contraception en médecine générale PDF Download

Author: Marie Bagot
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Introduction :La première demande de contraception est un moment important dans la vie des femmes. Peu d'études ont été réalisées sur leurs attentes quant à cette première consultation de contraception. Méthode : Une étude basée sur un questionnaire en ligne a été menée de septembre 2021 à mars 2022 à l'aide d'une affiche placée en salle d'attente de médecins généralistes, au SUMPPS, au CPEF et dans des pharmacies du Calvados et de l'Orne. Elle concernait les femmes de 15 à 20 ans ayant consulté un médecin généraliste pour leur première demande de contraception. Résultats : Quatre principales attentes de cette consultation ont été retrouvées et étaient des demandes d'informations sur les différents moyens de contraception possibles, la conduite à tenir en cas d'oubli de pilule, les douleurs menstruelles et les infections sexuellement transmissibles. Les attentes ne différaient pas en fonction de l'âge des patientes. Une crainte importante est celle d'un examen gynécologique. Les patientes se sentaient plus à l'aise en présence d'une femme médecin et posaient plus facilement des questions en l'absence d'un accompagnant. La contraception majoritairement choisie était la pilule (91,5 % des cas). 86,4 % des patientes interrogées se disent satisfaites de cette consultation. Conclusion : Le médecin généraliste est un acteur majeur concernant la contraception féminine. L'attente principale des patientes est de discuter des différents moyens de contraception possibles afin de la choisir avec le médecin. Il est important de rassurer les patientes concernant cette consultation et de les rencontrer seules afin de pouvoir aborder les sujets importants pour elles.

Author: Marine Ouairy-Lhermelin
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Contexte : La santé affective et sexuelle est un élément fondamental de la santé des personnes. La fécondité d'une femme correspond à presque 40 ans de sa vie. Le médecin généraliste est un acteur situé en première ligne dans la prescription des moyens de contraception. Une consultation globale structurée et actualisée est nécessaire pour une prise en charge optimale. Objectif : Évaluer les pratiques professionnelles lors de cette primo-consultation contraception en cabinet de médecine générale en Martinique et recherche de l'impact de leur formation initiale et secondaire en gynécologie. Méthode : Étude descriptive observationnelle transversale par questionnaire en ligne auprès des 288 médecins généralistes libéraux de la Martinique de février à mai 2017. Le questionnaire était basé sur les recommandations de la HAS. Résultats : 74 médecins ont répondu, soit un taux de réponse de 25%. Le modèle BERCER semble incontournable pour cette consultation. Il est peu connu par les médecins martiniquais tout comme les recommandations de la HAS, mais sont globalement appliqués. La démarche éducative est néanmoins peu réalisée, par manque de temps et de formation. Les médecins auraient préféré une formation plus approfondie et plus orientée sur la pratique permettant ainsi une proposition optimale du contraceptif et une meilleure information sur la conduite à tenir en cas d'échec (pilules, préservatifs ou méthodes naturelles). Conclusion : La sexualité, au sens large, est un sujet tabou difficilement abordable auprès des patientes. Une formation personnelle complémentaire est aujourd'hui nécessaire pour mieux maîtriser cette première consultation de contraception. Depuis quinze ans, de multiples études réalisées concluant à une carence de la formation théorique et pratique se succèdent. Il semble impératif d'ajouter au cursus médical, un stage en consultations de contraception et de proposer aux praticiens des outils simples pour acquérir les réflexes à la pratique au cabinet.

Author: Sophie Pages
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Actuellement il existe une bonne couverture contraceptive en France, et tous les moyens sont mis en œuvre pour en faciliter l'accès, notamment pour les adolescentes. Cependant, le taux d'IVG chez les mineures reste élevé. L'accès à la contraception n'est pas le garant d'une bonne utilisation. L'objectif de l'étude est d'évaluer les connaissances des adolescentes sur la contraception, de percevoir leurs attentes afin d'améliorer la consultation en médecine générale. Nous avons mené une étude prospective, transversale, descriptive et quantitative, chez des adolescentes de 15 à 17 ans, consultant en cabinet ou centre de PMI. L'étude s'est déroulée entre mars et octobre 2018, dans le département des Bouches du Rhône. Au total, nous avons obtenus 94 réponses. Une méthode contraceptive était utilisée dans 48,9% des cas, il s'agissait majoritairement de la pilule pour 82,6%. L'indice de confiance pour le médecin généraliste était de 9/10, et il était le premier prescripteur pour les jeunes filles de 15 ans (80%) et 16 ans (58,3%) celles de 17 ans privilégiaient le gynécologue (34%). Le milieu scolaire était le premier pourvoyeur d'information concernant la contraception (70%), les IST (83%) et les conduites à tenir en cas d'oubli (46,8%). Les adolescentes sous contraception sont mieux informées par le médecin traitant (p=0,01), mais 32% de notre population trouvaient l'information insuffisante, alors qu'elle permettrait pour 76% des jeunes filles d'améliorer leur observance thérapeutique. Le taux d'IVG restait élevé avec 6,3% de notre effectif ; dont 50% déclaraient avoir reçu une information sur les conduites à adopter après un rapport à risque et 67% utilisaient une méthode contraceptive. La méconnaissance et le mésusage de la contraception est important chez les adolescentes. Le rôle informatif du médecin traitant, premier interlocuteur parmi les professionnels de santé est encore insuffisant. Une information claire et adaptée à chaque patiente lors des consultations, permettrait une meilleure adhésion au traitement, et une probable diminution du recours à l'IVG.

Author: Caroline Monestiez
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Pages : 128

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En France, malgré des mesures de santé publique facilitant l’accès à la contraception et au choix d’une méthode adaptée, le nombre de grossesses non désirées par échec ou absence de contraception reste élevé et stable. L’objectif de l’étude était d’explorer le vécu et l’expérience des femmes dans leur parcours contraceptif pour mieux comprendre ce paradoxe. Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens semi directifs de femmes consultants en médecine générale en Ile-de-France, avec analyse thématique. Treize entretiens d’une durée moyenne de 35 minutes ont été réalisés avec des femmes âgées de 22 à 49 ans. Nous avons pu explorer les représentations des méthodes contraceptives et les facteurs influençant leur choix. Nous avons mis en évidence de nouvelles notions qui entrent en jeu dans le choix d’une méthode contraceptive : la gestion active et le contrôle par la femme du moyen contraceptif (pilule, anneau, patch) ou la délégation au corps médical (DIU, Implant) et l’importance de la localisation ou du mode d’administration du moyen contraceptif qui modifie la perception de son efficacité et de sa fiabilité. Au terme de ce travail, il semble important d’aborder lors de la consultation, la place de la femme dans la gestion active ou non de la contraception, puis la localisation qui semble lui convenir le mieux. Il semble utile d’aborder précocement la sexualité en consultation, avec l’adolescente seule, pour anticiper le besoin d’une première contraception et l’informer des moyens disponibles, y compris DIU et implant. Ainsi le médecin généraliste semble être l’interlocuteur privilégié pour informer, accompagner et suivre les femmes pour la contraception.

Author: Nicolas Roch
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Pages : 292

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Introduction : malgré la diversité des contraceptifs, les échecs sont fréquents. Qu'attendent les femmes des consultations « contraception » ? L'objectif de cette étude était d'évaluer les attentes des femmes dans le but d'améliorer leur satisfaction. Matériel et méthodes : par une étude qualitative, auprès d'un échantillon de femmes suivies dans le val d'Oise, grâce à des entretiens semi structures, nous avons essayé d'y répondre. Résultats : les femmes attendaient de cette consultation, une information adaptée à la patiente et aux âges de la vie, en prenant en compte les effets secondaires et indésirables. Les femmes ont besoin d'être rassurées sur l'efficacité des contraceptifs et leur fertilité. Il semblait très important d'évaluer les connaissances des patientes pour déconstruire les fausses idées et d'éviter de diffuser ses propres a priori. Les femmes attendent des informations sur les IST, la physiologie féminine, des aides à la prévention de l'oubli, la pilule du lendemain. La relation avec le professionnel était essentielle pour le choix de la contraception. L'utilisation de supports d'aide à l'information semble importante. L'implication du conjoint pouvait avoir un impact sur ce choix. La sexualité devait être abordée selon le désir de la patiente. Les attentes des femmes coïncident avec les recommandations has de 2013, réactualisées en 2019 ; mais les médecins n'y répondent pas toujours. La méfiance envers les hormones a un impact sur le choix des femmes qui s'orientent vers des méthodes naturelles de contraception. Les médecins généralistes ont un rôle d'éducation à jouer auprès de leurs patients en intégrant la question de la sexualité. Il semble utile d'impliquer le compagnon, des études retrouvent un effet bénéfique du soutien du partenaire. Conclusion : les attentes des femmes étaient très différentes selon l'âge et le mode de vie, elles attendaient des conseils adaptes a chacune permettant une décision partagée si possible avec le partenaire aussi.

Author: Asnath Roche
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Languages : fr
Pages : 174

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Introduction : Le taux d'IVG a diminué juste après la loi de 1975 sur la légalisation de la contraception, mais depuis plusieurs décennies son taux stagne malgré plusieurs actions des pouvoirs publiques pour y remédier. Dans ce contexte nous avons souhaité cibler les attentes des jeunes filles lors de le leur première consultation pour une demande de contraception afin peut-être trouver des explications à ce problème. Matériels et Méthodes : Nous avons réalisé une enquête qualitative dans le Jura, dans des cabinets de médecins généraliste, au moyen d'entretiens semi-dirigés, auprès de jeunes filles venant ou étant venues récemment chez leur médecin généraliste pour une première demande de contraception. Nous avons ensuite retranscrit les entretiens et avons effectué une double analyse du verbatim à l'aide du logiciel Nvivo. Nous avons obtenu une saturation des données au bout de treize entretiens. Résultats : Nous avons constaté que les jeunes filles avaient de nombreuses connaissances sur le sujet de la contraception mais qu'elles étaient superficielles. Elles souhaitaient donc des informations précises, notamment sur les effets secondaires des différentes méthodes contraceptives, sur leur fonctionnement et bien sûr savoir quoi faire en cas d'oubli. Elles souhaitaient que la consultation se fasse dans un climat de confiance et de rassurance par leur médecin. D'ailleurs, elles attendaient de lui qu'il soit pédagogue, à leur écoute afin de pouvoir discuter librement, qu'il ne les juge pas et qu'il respecte le secret médical. Par rapport à la place des parents lors de cette consultation, même si elles étaient plusieurs à ne pas souhaiter leur présence, celles qui y étaient favorables avaient l'espoir que leur médecin de famille soit un médiateur auprès de leurs parents et qu'il permette de briser le tabou de ce sujet au sein de leur famille en répondant aux questions et inquiétudes de leurs parents. Conclusion : Notre étude a mis en évidence l'importance du médecin généraliste dans la prévention et l'information des jeunes filles au sujet de la contraception et de l'éducation sexuelle. Néanmoins il intervient sans doute trop tard dans la vie sexuelle des jeunes filles qui pour la moitié ont déjà eu un rapport sexuel avant leur première consultation de contraception.

Author: Carine Le Denmat
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Pages : 222

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72% des interruptions volontaires de grossesse surviennent malgré l’utilisation d’une contraception théoriquement efficace. De plus, les adolescentes sont plus nombreuses que les adultes à n’utiliser aucune contraception malgré des efforts d’information et de facilité d’accès à la contraception, notamment à la pilule d’urgence. Une étude rétrospective chez 152 jeunes filles de 14 à 20 ans a permis d’évaluer leurs craintes et leurs connaissances à propos de la contraception et surtout de la pilule qui reste la plus utilisée chez les jeunes. Cette étude a également permis de connaître les rapports entretenus avec les médecins généralistes sur ce sujet et ce que les jeunes filles retenaient de leur première prescription. Au final, quel que soit le médecin prescripteur, les connaissances sur la pilule sont insuffisantes pour permettre une protection maximale contre les grossesses indésirées. De plus, les rapports à risque de grossesse sont sous-estimés. Enfin, la crainte du manque de confidentialité et du non respect du secret professionnel vis-à-vis des parents ainsi que la pudeur des jeunes filles sont les principaux obstacles à une information et une consultation efficace en médecine générale. Le rôle du médecin généraliste est d’instaurer une relation de confiance avec la jeune fille et d’aborder le sujet de la contraception de manière beaucoup plus systématique avec ses patientes. Des notions de physiologie ainsi que des informations claires et précises sur l’ensemble des moyens de contraception et notamment sur la pilule et ses oublis sont indispensables à chaque prescription. Elles ont été résumées dans un guide d’aide à la prescription de la pilule destiné aux médecins généralistes

Author: Pauline Socchi
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Pages : 22

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Décrire puis analyser les attentes des adolescentes vis-à-vis de leur première consultation gynécologique de contraception. Etude épidémiologique observationnelle descriptive transversale mono-centrique réalisée entre le 30 Avril et le 12 Juin 2015 au sein du Lycée Général François Mauriac d’Andrézieux Bouthéon (Loire). Réalisée à l'aide de questionnaires anonymes auto administrés. Seules les adolescentes faisant partie des classes sélectionnées par tirage au sort et ayant remis leur formulaire de consentement parental et le questionnaire ont été inclues dans l'étude. Ce travail a inclus 85 adolescentes âgées de 15 à 21 ans. Les attentes vis-à-vis de cette première consultation sont nombreuses. Elles souhaitent une consultation garantissant confidentialité, écoute et disponibilité du praticien. La présence des parents n'est pas souhaitée de même que la pratique d'un examen gynécologique. Ces patientes recherchent des informations sur les infections sexuellement transmissibles, les effets secondaires et causes d'échec de la contraception. Elles souhaitent se voir prescrire la contraception d'urgence à l'avance. L'établissement d'un calendrier de suivi contraceptif et la distribution d'un support écrit synthétique en fin de consultation semblent nécessaires. L'expérience d'une première consultation modifie peu les attentes exprimées. Plus le niveau scolaire est faible, plus la demande d'informations augmente. Elle est aussi plus importante pour les élèves scientifiques par rapport aux littéraires. L'étude rappelle l'importance pour le praticien de santé de suivre les recommandations professionnelles mais surtout de contextualiser et personnaliser la prise en charge. En donnant la parole aux adolescentes, ce sont de nouvelles pistes d'amélioration des pratiques que l'on a vu émerger

Author: Hélène Decaudain
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Pages : 50

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Contexte : les interruptions volontaires de grossesse sont fréquentes depuis une vingtaine d'années, notamment chez les jeunes filles mineures. La couverture contraceptive de ces jeunes filles reste insuffisante. Malgré la multiplicité des méthodes contraceptives et la mise en place de mesures spécifiques pour faciliter l'accès à la contraception, le taux d'IVG reste globalement stable. Une consultation de contraception et prévention, dédiée à la première prescription de contraception, a été prévue pour les mineures. Ce travail a pour but d'évaluer l'impact de la revalorisation de la cotation de cette consultation depuis le 1er novembre 2017 sur la pratique des médecins généralistes. Méthode : une étude épidémiologique observationnelle a été réalisée de janvier à mars 2019 chez les médecins généralistes installés en libéral dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais à l'aide d'un questionnaire mis en ligne. Résultats : parmi les 455 médecins inclus, certains ont modifié leur pratique depuis la revalorisation : 20 médecins consacrent désormais un temps dédié à cette consultation (p

Author: Florie Collard-Donger
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Contexte : la mise en avant, par les médias, des problèmes liés aux pilules de 3e et 4e génération a provoqué un flot de questions et d'inquiétudes chez les patientes sous POP. L'objectif de cette étude est de recenser les sources d'information des patientes et selon elles les moyens que l'on peut mettre en place en consultation pour améliorer leurs connaissances. Méthode : étude qualitative à l'aide d'entretiens individuels semi-dirigés, chez des patientes de 18 à 50 ans vivants dans le Nord-Pas-de-Calais. Résultats : 38 femmes ont pu être interrogées. Le médecin généraliste n'est pas la première source d'information en matière de contraception. L'expérience personnelle ou d'un tiers prime sur le discours médical. Le gynécologue est la source médicale de référence pour la contraception malgré son manque parfois de disponibilité. Les difficultés de communication entre médecins et patientes sont souvent dues à un discours qui n'est pas assez vulgarisé pour la femme qui est en face. Les patientes sont très attachées à la relation de confiance qu'elles ont avec leur médecin et au temps consacré à la consultation. Elles sont aussi en demande d'une prescription plus individualisée. Une consultation obligatoire de prévention sur la contraception peut être un moyen d'informer les femmes tôt dans leur vie sexuelle pour éviter la survenue d'une grossesse non désirée. Conclusion : l'étude qualitative a permis de mettre en évidence des témoignages concrets sur les femmes et leur vision de la contraception. C'est au médecin de prêter attention aux attentes et aux connaissances des patientes pour en améliorer l'information.